Jean-Louis Borloo, l'homme du centre qui voulait des "coalitions"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Louis Borloo veut rassembler le centre et ses personnalités
Jean-Louis Borloo veut rassembler le centre et ses personnalités
©Reuters

Au centre du débat

Jean-Louis Borloo souhaite réunir les principales formations politiques du centre au sein d'une fédération. Pour lui, il existe une nécessité de "former des coalitions" pour gouverner.

Et si c'était le moment pour Jean-Louis Borloo ? Après des mois passés au second plan, un renoncement de dernière minute à la campagne présidentielle 2012 et un avenir politique incertain, le président du parti radical reprend des couleurs et se dit que la création d'un grand parti de centre droit est possible. Il faut dire que ses concurrents sur ce sujet sont à la dérive. François Bayrou s'est mis en retrait de la vie politique, Hervé Morin se fait tout petit et Jean-Christophe Lagarde ne semble pas encore avoir la stature d'un rassembleur. Alors Borloo pourrait se muer en chef de bande. Mais pour être un leader, il faut des idées. Et l'ex-maire de Valenciennes en a.

Invité par France 3, le centriste a estimé que "la France a besoin d'une force politique raisonnable, moderne, européenne, attentive aux plus fragiles, très sociale, qui assume la nécessité de faire un choc positif de compétitivité, décentralisatrice". Il y a, selon lui, "une absolue nécessité de rassembler" les formations centristes nées de l'éclatement des familles politiques, "les libéraux, sociaux-démocrates, radicaux, écologistes...", depuis une vingtaine d'années. "La France a besoin comme tous les pays d'avoir des coalitions", a-t-il martelé: "Aucun pays n'a un parti qui tout seul va gouverner, il faut des coalitions".

Divisée depuis l'éclatement de l'ex-UDF, les centristes s'apprêtent à réunir leurs formations politiques (hors MoDem) dans un nouveau parti, dont la création pourrait être annoncée mardi lors des journées parlementaires du Centre. Interrogé sur les différences entre la future entité et l'UMP, Jean-Louis Borloo a notamment mentionné l'Europe- "Nous sommes pour une Europe beaucoup plus intégrée"- et souligné que les centristes étaient "beaucoup plus décentralisateurs". Côté politique intérieure, Borloo s'inquiète des directions prises par le gouvernement. Il en parlera d'ailleurs ce mardi lors de cette journée parlementaire du groupe de l'Union des démocrates et indépendants. 29 députés et 31 sénateurs devraient être présents. Si la décentralisation, le budget ou encore la compétitivité des entreprises seront des thèmes abordés, la création d'un nouveau parti devrait être "LA" question. L'UMP, actuellement en difficulté, ne verrait sans doute pas cette naissance d'un bon oeil. Qu'importe, Jean-Louis Borloo ne veut plus attendre. Pour lui, il faut agir. Et il prévient déjà : "Ce sera une petite révolution, un vrai tournant dans la vie politique, car nous allons peser".

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