Tuerie de Chevaline: la piste suédoise finalement écartée <!-- --> | Atlantico.fr
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La piste suédoise avancée par la presse anglaise a été écartée
La piste suédoise avancée par la presse anglaise a été écartée
©Reuters

L'enquête avance

Alors que la presse anglaise a désigné Haydar Thaher, le fils de la grand-mère assassinée, comme nouveau suspect, le procureur d'Annecy a jugé la piste peu pertinente, ce vendredi.

Une quatrième piste dans l'affaire de la tuerie de Chevaline ? Si le procureur d'Annecy Eric Maillaud, arrivé à Londres ce jeudi, a répété que les trois principaux axes de l'enquête étaient le conflit familial entre deux frères, la profession d'ingénieur du père et les origines irakiennes de ce dernier, la presse anglaise avançait le nom de Haydar Thaher.

Depuis ce jeudi, les médias britanniques notent que le fils de la mère présumée d’Iqbal al-Hilli aurait disparu de son domicile suédois depuis un mois. Ses voisins affirment qu'ils pensaient qu'il était en voyage en Grande-Bretagne. Il souffrirait de troubles psychiatriques et serait, en outre, connu pour être violent. D'après des documents judiciaires que s'est procuré The Telegraph, il aurait été arrêté plusieurs fois par le passé pour son comportement agressif envers ses parents. En 2004, il aurait notamment frappé son père en criant "je veux te tuer et tu ne pourras pas m'en empêcher". Âgé de 46 ans, l'homme vit seul avec sa mère depuis le décès de son père, l'an dernier.

Haydar Thaher a été placé dans une unité de soins psychiatriques en 2006, puis en détention l'année suivante après avoir battu ses parents mais fût rapidement libéré. Malgré ces informations, le procureur d'Annecy a jugé la piste "peu pertinente". Le suspect aurait été interné au moment du drame. Il se trouve actuellement en Grande-Bretagne, en compagnie d'un des deux juges d'instruction, afin de "développer et renforcer la qualité de la coopération entre la Grande-Bretagne et la France". Concernant l'enquête, Eric Maillaud affirme qu'à "un moment donné, nous avons des éléments d'une telle importance qu'il ne nous est pas possible de les communiquer".

Lu sur le Nouvel Observateur

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