Parti radical : Jean-Louis Borloo candidat à sa propre succession<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Parti radical : Jean-Louis Borloo candidat à sa propre succession
©

Succession

Alors que certains membres du Parti radical pensaient qu'il allait passer la main, Jean-Louis Borloo a annoncé qu'il était de nouveau candidat à la présidence du parti.

Jean-Louis Borloo est toujours là. Même si le patron des Radicaux n'est pas des plus actifs pour commenter les faits d'actualité, l'ancien ministre semble encore avoir l'appétit pour les grands combats politiques. La preuve, l'homme souhaite se présenter de nouveau à la tête du parti. Dans un courrier aux présidents des fédérations de son mouvement, il annonce qu'il se présentera au prochain congrès les 8 et 9 décembre. L'ancien ministre de l'Ecologie préside le plus vieux parti de France depuis 2005, avec André Rossinot, et seul depuis 2007.

"Depuis 2009, nous avons parcouru un long chemin qui nous a permis de garantir l'indépendance politique et économique de notre parti. Ceci s'est notamment traduit par la constitution de deux groupes parlementaires autonomes et par une plus grande présence du PR dans le débat public", rappelle Jean-Louis Borloo dans son courrier, révélé par la chaîne LCP-AN. "Aujourd'hui, nous nous trouvons au milieu du processus qui doit conduire à la construction d'une nouvelle force politique progressiste et modérée, proposée par le Parti radical", constate le député du Nord en référence au lancement prochain d'un nouveau parti regroupant des centristes, des radicaux, des indépendants et des divers droite.

"Sans cette force (...) le PR ne pourra pas reconquérir les collectivités et les territoires perdus depuis 2004", fait-il valoir en donnant pour mission à son parti "d'accélérer la recomposition du paysage politique" du pays. "Dans cette perspective, le PR a besoin d'unité et de stabilité", explique le patron des radicaux, qui dit avoir "accepté d'être à nouveau candidat à (sa) présidence" avec une équipe animée par l'actuel secréataire général, Laurent Hénart, "le temps de mettre en place" la "nouvelle fédération".

"Après avoir conquis l'indépendance de notre parti, elle (cette équipe, ndlr) aura pour but d'en faire le principal pilier de la recomposition d'un centre républicain, européen, social et écologiste capable de rivaliser avec son allié", affirme l'ancien ministre. Tout un programme pour le parti qui compte aujourd'hui 13 députés, 7 sénateurs et 3 eurodéputés.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !