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Tuerie de Chevaline : "Il y avait du sang partout"
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Suite du feuilleton tragique

Il ne voulait pas s’exprimer. Finalement William Brett Martin, le cycliste britannique qui a découvert les quatre corps, a accordé une interview à la BBC et à Sky news. Récit de sa macabre découverte...

C’était "une scène hollywoodienne, digne d’un épisode des Experts Miami" confie William Brett 53 ans. Cet ancien pilote de la Royal Air Force est arrivé le premier sur les lieux du drame. C'était mercredi dernier.

Il raconte le moment où il découvre les quatre corps de la famille Al-Hilli et celui du malheureux cycliste français Sylvain Mollier : 'J’avais vu le cycliste devant moi plus tôt. J’ai pensé qu’il se reposait"...."Je me suis encore rapproché, une enfant très jeune titubait sur la route. Au début j’ai pensé qu’ elle était en train de jouer. De loin, on aurait dit qu’elle tombait en rigolant comme le font les enfants. Mais elle était gravement blessée et couverte de sang".

Le cycliste britannique découvre la BMW, le moteur allumé et les roues tournant encore dans le vide. Il décrit "une odeur de pneus brûlés et de moteur". "J’ai d’abord pensé à un terrible accident de la route entre le cycliste et la voiture, confie-t-il. Mais très vite il s’aperçoit que ce scénario ne colle pas… Ancien pilote, William Brett est formé à "diagnostiquer un problème, analyser les différentes options et prendre la meilleure décision" explique-t-il. "Comme j’avais mes gants de cycliste et que les vitres étaient cassées, j’ai passé le bras à travers la vitre et coupé le contact" pour protéger la petite fille couverte de sang, "allongée devant la voiture". Il raconte qu'il renonce à la transporter sur son vélo. "Je risquais de lui causer une hémorragie interne". L’ex-pilote de la Royal Air Force étend alors la fillette de sept ans en position latérale de sécurité. Un geste salutaire.

Le cycliste assure que la tuerie venait juste de se produire. 'J’avais croisé un véhicule 4x4 et une moto". Il raconte encore : "tous les corps étaient inanimés. C’est le genre de chose qu’on ne s’attend jamais à rencontrer dans sa vie. J’ai commencé à devenir un peu inquiet. J’ai regardé dans les bois pour vérifier s’il n’y avait pas un dingue qui se cachait avec une arme. Et si je n’allais pas être le prochain à me faire tirer dessus."

Mais impossible de contacter les secours, son téléphone ne passe pas. Il décide donc de rebrousser chemin. C’est là qu’il croise Philippe D, un andonneur français qui alerte les pompiers qui arrivent quelques minutes plus tard…

Lu sur Le Figaro

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