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Poitrine
Prothèses PIP : 12 000 femmes explantées
Des ruptures ont été constatées sur un quart d'entre elles. Ces prothèses non-conformes n'augmenteraient pas le risque de cancers.
Plus de 12 345 femmes ont bénéficié d’un retrait de prothèses mammaires PIP au gel de silicone frauduleux. L’agence des produits de santé (ANSM), qui publie ces chiffres, fait état de ruptures sur 3 013 d’entre elles.
Chez 6 639 femmes, les prothèses ont été retrouvées intactes, soit 78% des femmes explantées à titre préventif. Les retraits préventifs ont débuté en mars 2010 mais se sont accélérés depuis janvier, suite à la décision du ministère de la Santé de proposer des explantations sans signe clinique de détérioration de l’implant.
L'agence a également enregistré un total de 55 cas de cancers du sein chez des femmes porteuses de PIP, soit deux cas de plus qu'à la fin mai. Elle explique toutefois que "les données disponibles aujourd'hui permettent de conclure à l'absence de sur-risques pour ce type de cancer chez les femmes porteuses d'implants en comparaison avec la population générale, ou de sur-risque spécifique aux PIP en comparaison aux autres implants". Ces prothèses n’augmenteraient donc pas le risque de cancer du sein.
La société PIP qui produisait ces prothèses non-conformes a fermé en 2010 mais les produits ont continué à être vendus dans le monde. Son fondateur, Jean-Claude Mas est au cœur d’un scandale judiciaire international.
Le nombre de femmes portant des prothèses PIP en France est estimé à 30 000 par l’agence des produits de santé.
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