Succession d'Aubry au PS : Désir ou Cambadélis, les militants sauront mardi<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Jean-Christophe Cambadélis futur premier secrétaire du PS ? Réponse mardi avant minuit
Jean-Christophe Cambadélis futur premier secrétaire du PS ? Réponse mardi avant minuit
©Flickr

Suspense

Le nom du favori à la succession de Martine Aubry à la tête du PS sera connu au plus tard mardi à minuit. Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis patientent...

Le suspense va demeurer jusque mardi minuit au plus tard. Au PS, deux noms se dégagent pour prendre la succession de Martine Aubry à la direction du Parti socialiste : ceux de Jean-Christophe Cambadélis et Harlem Désir. Après de nombreuses polémiques autour du choix de la maire de Lille, le calme semble être revenu. David Assouline l'assure en tout cas. Le porte-parole du PS a indiqué que la première secrétaire, qui présente une motion de "rassemblement" avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, a "discuté" et "consulté" pendant le week-end pour arriver à un "consensus".

Au sein de la motion de la direction, seuls deux candidats se sont déclarés. David Assouline a rejeté les critiques sur l'absence de démocratie interne, soulignant que les têtes de liste des motions concurrentes de celle du ticket Aubry-Ayrault seraient "de facto candidats" au poste de premier secrétaire. "Les militants, librement, vont décider qui sera leur premier secrétaire", a-t-il insisté, rappelant que les militants voteraient le 11 octobre et que les deux motions arrivées en tête seraient qualifiées pour un second tour, le 18 octobre. Des militants ont néanmoins déploré que le choix laissé aux partisans de la motion Aubry-Ayrault se limite à Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis.

"On nous a répondu qu'ils en avaient essayé d'autres mais que personne ne voulait être candidat ou que Matignon bloquait", a confié une élue de l'aile gauche du PS sous couvert de l'anonymat. Sur le site de Libération, le 4 septembre, le politologue Rémi Lefebvre, professeur à l'université Lille 2, a vu néanmoins un recul démocratique dans le nouveau processus de succession, adopté pour éviter le psychodrame du congrès de Reims en 2008, lorsque Martine Aubry avait été élue à la tête du PS contre Ségolène Royal à la suite d'un scrutin très contesté. "Le PS avait fait deux pas en avant avec les primaires et maintenant il fait un pas en arrière avec le prochain congrès. Celui-ci apparaît comme un moment de fermeture du parti, alors que les primaires ont été un grand moment d'ouverture", a-t-il dit. Mais au PS, on reste persuadé qu'il s'agit de la meilleure solution. Martine Aubry en est convaincue.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !