Doux : reprise partielle de cinq sites sur huit<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Doux : reprise partielle de cinq sites sur huit
©

Emploi

Quelques 700 emplois sur les 1 700 menacés vont être sauvés. Trois sites n'ont pas trouvé de repreneurs.

C’est une victoire en demi-teinte pour les salariés du groupe Doux. Le tribunal de commerce de Quimper a décidé ce lundi de valider les offres de reprise partielle de seulement cinq des huit sites du pôle frais du groupe Doux, volailler français. Ce jugement pourrait permettre de sauver 700 emplois sur près de 1 700 menacés.

Pas de reprise pour 3 sites

Le tribunal de commerce a choisi de valider les offres de reprise partielle pour les sites de Blancafort (Cher), Boynes (Loiret), Laval (Mayenne), Sérent et Pleucadeuc (Morbihan). En revanche trois autres sites ne bénéficiaient pas d'offres de reprise : Graincourt (Pas-de-Calais), La Vraie-Croix (Morbihan), et Le Pontet (Vaucluse).

"Je pense que je suis plus déçu que content, même si les sites sont tous repris à part ceux qui ont été liquidés dernièrement", a commenté le responsable syndical central CFDT Doux, Jean-Luc Guillard.

1 000  licenciements

"Ce n'est pas une satisfaction d'annoncer qu’il y a plus de 1 000 licenciements, surtout dans une entreprise comme la nôtre qui avait du potentiel pour préserver tous les emplois. On a laissé l'entreprise à la dérive et c'est les salariés qui paient les pots cassés. Je ne suis pas du tout content", a-t-il ajouté à l'issue du jugement.

Charles Doux, le président du groupe, avait été la cible de jets d’œufs par certains salariés à son arrivée au tribunal de commerce la semaine dernière, lors de l’examen des offres de reprise partielle du pôle frais.

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !