François Hollande au JT de TF1 : Quand le chef de l'Etat devient un "chef de guerre"...<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande dimanche soir au 20h de TF1
François Hollande dimanche soir au 20h de TF1
©Reuters

Intervention télévisée

Selon les éditorialistes, François Hollande a troqué ses habits de président de la République pour ceux de "chef de guerre".

François Hollande a utilisé un vocabulaire très "guerrier" selon l'ensemble de la presse ce lundi matin. Durant son interview télévisée dimanche soir sur le plateau de TF1, le chef de l'Etat a troqué ses habits de président "normal" pour ceux de "chef de guerre". L'"agenda du redressement" sur deux ans annoncé par un président "en situation de combat" a trouvé aussi une résonance particulière en pleine polémique autour de Bernard Arnault, selon plusieurs quotidiens nationaux.

Le style Hollande a donc retenu l'attention. Pour Francis Laffon (L'Alsace), "à la première personne du singulier - je suis en première ligne - il a tenté de reprendre l'offensive". "Menton relevé, mais gestes apaisants. Déclarations martiales de chef de guerre contre la crise, (...), mais ton de père de famille tranquille ou d'instituteur à l'ancienne", croque Christine Clerc (Le Télégramme). Didier Rose, des Dernières Nouvelles d'Alsace, l'a trouvé "tendu, hors du régistre de la séduction". "Sérieux, presque austère, il a montré qu'il était le patron", relève Bertrand Meinnel du Courrier picard.

"Le président socialiste n'a pas promis de la sueur et des larmes face à une situation dont il ne cache pourtant plus la gravité. Il a seulement exhorté à l'effort", remarque Bruno Dive (Sud-Ouest), pour qui "on attendait Churchill et on a eu Schröder, ce qui n'est déjà pas si mal". Mais c'est surtout à Nicolas Sarkozy qu'est comparé François Hollande tel qu'il est apparu sur TF1. Philippe Waucampt (Républicain lorrain) a retenu un "ton plus viril et décidé" visant à "démontrer qu'il y a un taulier à l'Elysée, pour parler comme son prédécesseur dans cette excellente maison".

"A son entrée en fonction, il avait pourtant promis : je ne déciderai pas de tout, pour tout et partout. Nous avons compris hier soir que la promesse ne tient plus (...) Qu'on nous pardonne ce néologisme, M. Hollande se sarkozyse", observe Francis Brochet dans Le Progrès. Le voilà "condamné à l'hyperprésidence", juge Patrice Carmouze dans L'Eclair des Pyrénées. "Il parle de combat et promet de rendre des comptes devant les Français quitte à faire du Sarkozy bis", note Yann Marec dans Le Midi libre.

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