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Incendie à Saint-Denis : familles relogées, l'insalubrité en cause
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Drame

L'incendie qui s'est produit dans un immeuble de Saint-Denis, samedi soir, a coûté la vie à deux personnes. Dimanche soir, les familles ont été relogées.

La ville de Saint-Denis est encore marquée par le drame qui a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche. Un immeuble a en effet été ravagé par les flammes causant la mort de deux personnes. 16 personnes sont blessés dont quatre grièvement. L'un des quatre blessés graves, un pompier, "est sorti d'affaire", a précisé une source proche. Un habitant, qui s'est fracturé le crâne en tentant de quitter l'immeuble en feu, est toujours entre la vie et la mort.

Dimanche soir, la mairie de Saint-Denis a dû trouver des solutions d'hébergement  pour une dizaine de personnes sans domicile depuis l'incendie de cet immeuble. Sur la cinquantaine d'occupants de l'immeuble, "certains ont trouvé des solutions chez des amis ou de la famille, d'autres ne se sont pas manifestés", a dit le maire PCF de la commune Didier Paillard sur place. "Certains sont en situation irrégulière donc on peut imaginer qu'ils ne se sont pas manifestés pour ne pas se faire remarquer", a-t-il poursuivi.

La police judiciaire a ouvert une enquête pour homicide et blessures involontaires et cherchait toujours dimanche soir à déterminer l'identité des deux personnes tuées, dont les corps ont été carbonisés, et l'origine de l'incendie. Dans cette copropriété de cinq étages, où le feu a pris vers 1h30, la municipalité venait d'entreprendre des travaux d'urgence, faute de réponse des copropriétaires aux mises en demeure administratives. Mais l'insalubrité de l'immeuble est pointée du doigt. "L'eau et l'électricité avaient été coupées après de gros impayés", a précisé le maire. Malgré plusieurs mises en demeure administratives adressées aux copropriétaires, le bâtiment était laissé à l’abandon alors que des familles payaient plus de 600 euros pour vivre dans la précarité d’un petit deux pièces délabré, ont déploré plusieurs voisins. 

Venue sur place, Cécile Duflot a indiqué que le gouvernement s’attellerait à répondre aux problèmes de l’habitat indigne. Manuel Valls a quant à lui expliqué qu'il "faut en finir avec cette misère, cette insalubrité, ces squats, qui piègent des pauvres gens".

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