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Attentisme ? Face aux critiques, François Hollande s'explique et prône la "constance"
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Justifications

A la veille d'une intervention télévisée très attendue sur TF1, le président s'explique sur sa méthode et souhaite "réhabituer" les Français à "avoir un Premier ministre à part entière" et "à ce que le Parlement soit considéré".

Face au flot de critiques de la part de la presse et de l'opposition en cette rentrée, le chef de l'état a choisi de s'expliquer dans un entretien au Monde. Il a défendu sa méthode, celle de  "la constance" dans l'action du chef de l'Etat, loin de la "réactivité maximale" affichée par son prédécesseur Nicolas Sarkozy."Dans cette période marquée par la montée des prix, les plans sociaux et la hausse du chômage, la chronologie des Français ne correspond pas à celle de l'action gouvernementale", explique le président, confronté à des sondages difficiles et des indicateurs économiques au rouge.

 Cependant, il considère comme logique et naturelle l'impatience des Français"Dans cette période marquée par la montée des prix, les plans sociaux et la hausse du chômage, la chronologie des Français ne correspond pas à celle de l'action gouvernementale".

Quant aux critiques de la part de la presse, il s'agit d'une réaction naturelle face à une nouvelle présidence et au pouvoir qui change de main :"[Les magazines]qui sont de droite ne vont pas dire du bien de la gauche, ceux qui sont de gauche veulent montrer qu'ils sont indépendants, et tous ont avant tout un bon sens commercial", répond le président.

François Hollande s'est opposé à la conception d'un hyper-président, et ajoute qu'il faut davantage valoriser le Parlement et le Premier ministre :"Je dois [...] réhabituer les Français à ce qu'ils aient un Premier ministre à part entière après ces années où François Fillon a pris la posture d'être toujours 'de côté', à les réhabituer à ce que le Parlement soit considéré, à ce que le gouvernement soit valorisé".

"Si je suis lointain, on dit: 'Il est hautain'. Si je suis réactif, on dit: 'Il fait du Sarkozy'. Si je prône le compromis, on dit : 'Il est hésitant'. Et quand je suis à l'étranger, on dit: 'Mais il ne s'occupe pas de nous!'. Je ne veux pas être comme le bouchon au fil de l'eau: changer, passer d'un état à un autre. Il faut de la constance. Un style, cela s'imprime au fur et à mesure", ajoute François Hollande.

Le président sera demain soir dimanche sur TF1 pour une intervention télévisée très attendue par une opinion inquiète face à la crise.

Lu sur Le Monde.fr

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