Succession d'Aubry au PS : Harlem Désir a des "exigences"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le numéro 2 du PS, en lice pour succéder à Martine Aubry, a écrit une tribune dans le Monde comme son adversaire, Jean-Christophe Cambadélis.
Le numéro 2 du PS, en lice pour succéder à Martine Aubry, a écrit une tribune dans le Monde comme son adversaire, Jean-Christophe Cambadélis.
©Reuters

Projet

Candidat à la succession de Martine Aubry à la tête du PS, Harlem Désir pose "trois grandes exigences" au parti, qui doit "servir, rassembler et convaincre, rénover et transmettre".

Harlem Désir y croit dur comme fer. Pour lui, c'est évident, il sera le Premier secrétaire du parti socialiste. Alors, comme Jean-Christophe Cambadélis, quelques heures plus tôt, le candidat à la succession de Martine Aubry, expose ses exigences pour le parti qui doit "servir, rassembler et convaincre, rénover et transmettre". Et l'homme en développe trois. "D'abord, celle de la mobilisation, de la pédagogie et de la mise en perspective pour défendre l'action engagée par le gouvernement", écrit-il. "Ensuite celle de la proposition et de l'innovation en lien avec les Français et leurs attentes dans un moment exceptionnel de crise qui appelle des réponses nouvelles", ajoute-t-il.

Enfin, selon lui, la troisième exigence est "celle de la poursuite de la rénovation de nos pratiques et de l'ouverture aux Français engagée sous l'impulsion de Martine Aubry". "Je préfère le parti des primaires, au parti du Congrès de Reims" de 2008, marqué par de fortes divisions, souligne-t-il. Selon l'ancien président de SOS Racisme, le "premier impératif" du parti est "d'être rassemblé". "L'unité doit être notre talisman", martèle-t-il.

Harlem Désir dit également vouloir "poursuivre ce mouvement de transformation" tout en continuant le travail de Martine Aubry. Pour limiter le cumul des mandats par exemple, l'eurodéputé souhaite mettre en place un statut de l'élu local. Se plaçant dans un "horizon du temps long" - celui de "deux quinquennats" pour François Hollande -, Désir résume en cinq verbes son action s'il succède à Aubry: "servir, rassembler et convaincre, rénover et transmettre". Reste à savoir désormais s'il aura grâce à ce projet, les faveurs de la Première secrétaire du PS...

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