Taxe à 75% : Moscovici et Sapin réaffirment que l'engagement d'Hollande sera tenu<!-- --> | Atlantico.fr
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Pour Pierre Moscovici, la taxe de 75% sera aplliquée
Pour Pierre Moscovici, la taxe de 75% sera aplliquée
©Reuters

Polémique

Alors que certains journaux annonçaient une version à minima de la taxe à 75% sur les hauts revenus, le gouvernement Ayrault dément et réaffirme qu'il tiendra la promesse de François Hollande.

Souvenez-vous. L'annonce en avait laissé plus d'un perplexe...Pendant sa campagne, le candidat Hollande avait promis de créer un "taux d'imposition de 75%" pour les revenus supérieurs à un million d'euros par an. Il voulait aussi taxer "les revenus du capital comme les revenus du travail". Alors que jeudi, Le Figaro ou encore Les Echos laissaient entendre que cette promesse ne serait pas aussi douloureuse que prévu. Que le gouvernement allait finalement élever le seuil d’imposition à deux millions d’euros pour les couples, et ne pas toucher aux revenus du capital, ce vendredi, le gouvernement dément.

Le ministre des Finances, Pierre Moscovici, le premier a affirmé à l'AFP que "l’engagement du président de la République sera strictement respecté". "Les modalité techniques sont en cours d’élaboration". "Toute interprétation est sans fondement".  Même son de cloche du côté du ministre du Travail, Michel Sapin qui a assuré sur Canal+ que le projet serait maintenu. "Cette proposition est majeure". "C'est une mesure juste, de cohésion sociale." Il a ajouté que "quand ça va mal, quand la vie est dure pour tout le monde, cette mesure est normale pour ceux qui gagnent énormément d'argent." Le ministre a évoquer néanmoins quelques aménagements possibles pour certaines catégories de contribuables. 

Enfin, en marge d'un déplacement à la caserne de Reuilly à Paris, le chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault a confirmé que la feuille de route de François Hollande serait tenue. "Je le dis : le président de la République s'est engagé et a tout à fait l'intention que ses engagements soient respectés". Des réponses aux différentes inquiétudes qui ont commencé à monter, comme au Parti communiste ou dans les rangs des parlementaires PS. "Ce renoncement, s'il était vérifié, serait une très mauvaise surprise," s'inquiétait déjà Pierre Laurent, secrétaire général du PCF dans un communiqué.

Ou encore de la part du collectif de parlementaires PS,  "la Gauche durable", qui demandait dans un communiqué à François Hollande de "tenir bon". 



Lu sur Le Figaro.fr

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