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Centrale nucléaire de Fessenheim : elle "fermera le plus tôt possible"
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Atome

Ce sont les propos la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Delphine Batho, alors que l’ex-dirigeante d’Areva, Anne Lauvergnon, a déclaré que l’énergie nucléaire avait un "brillant avenir".

Les Socialistes l’avaient promis aux Verts, Delphine Batho, le confirme aujourd’hui sur France Info. "L'engagement du président sera tenu, Fessenheim fermera le plus tôt possible, dans des conditions techniquement et socialement responsables qui permettent de garantir la sécurité électrique, la reconversion du site et la préservation des emplois", a déclaré la ministre de l’Ecologie et de l’Energie. "Le calendrier précis sera discuté lors du débat sur la transition énergétique", qui doit démarrer cet automne et durer plusieurs mois, a-t-elle ajouté.


Un incident non nucléaire ayant fait deux blessés légers mercredi à Fessenheim a ravivé la voix des opposants à l'atome qui ont demandé que la centrale la plus vieille de Franceferme rapidement.  "Dans le monde, un certain nombre de centrales fermeront dans les prochaines années, il y a là un enjeu industriel pour la France", a souligné Delphine Batho. Si "l'orientation" du gouvernement est de "réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité", "nous continuerons d'avoir besoin d'une part du nucléaire à l'avenir", a conclu la ministre.

L'ancienne présidente d'Areva, Anne Lauvergnon a également fait part de son point de vue sur la question lors d'une réunion-débat organisée par le mouvement patronal Ethic. Elle a estimé que l’énergie nucléaire a un  "brillant avenir" et mérite un "vrai débat". "L'énergie nucléaire, c'est une énergie pas chère, qui n'émet pas de CO2, et (est) domestique. C'est donc une énergie qui, dans le mix énergétique de l'avenir, a un rôle à jouer et qui, pour paraphraser M. Montebourg, a un avenir brillant", a déclaré Anne Lauvergeon.


 Historiquement, le nucléaire a été développé en France "sans vrai débat", "rapidement" et par "quelques élites", et "je pense que le nucléaire a intérêt au débat", a-t-elle reconnu. "Mais il faut que ce soit un vrai débat, qui ne soit pas kidnappé et phagocyté par des gens qui sont plus des idéologues que des praticiens", a poursuivi "Atomic Anne".

Lu sur Le Figaro.fr

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