Québec : un attentat lors du discours de la Première ministre assombrit la victoire des indépendantistes <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Québec : un attentat lors du discours de la Première ministre assombrit la victoire des indépendantistes
©

Élection

Une personne a été tuée par balle lors du discours de Pauline Marois après la victoire de Parti québecois.

Ce n'était pas arrivé depuis 9 ans. Les indépendantistes du Parti québecois (PQ) ont en effet remporté mardi les élections législatives pour la première fois depuis 2003. Selon les projections des chaînes privées de télévision TVA et CTV, les séparatistes ont remporté 61 sièges, soit presque la majorité des 125 sièges. Ils sont donc en mesure de former un gouvernement minoritaire à la tête de la province canadienne francophone avec à leur tête a chef du parti, Pauline Marois, qui devient ainsi à l'âge de 63 ans la première femme Première ministre de l'histoire du Québec.

La victoire des indépendantistes a toutefois été assombrie par le décès d'une personne. Lors du discours de Pauline Marois, plusieurs coups de feu ont été tirés par un homme âgé d'une cinquantaine d'années aussitôt évacué manu militari du podium par les gardes du corps. Le suspect, qui a crié avec un fort accent anglais "les Anglais se réveillent, on va vous rendre la monnaie de la pièce" alors que Pauline Marois venait de déclarer que "l'avenir du Québec, c'est de devenir un pays souverain", a blessé deux personnes, dont une est décédée.

A le tête d'un gouvernement minoritaire, la chef de file du PQ, qui a remporté le scrutin dans la Belle province avec seulement 32% de voix, devra probablement mettre de côté le dossier de l'indépendance du Québec.

La politique n'a pas vraiment de secrets pour Pauline Marois puisque la nouvelle Première ministre a déjà été ministre de l'Education, de la santé mais aussi des Finances. Ces différentes fonctions n'ont sans aucun doute été d'une grande aide pour gagner l'élection. La campagne électorale a en effet porté sur l'économie et l'emploi, les services de santé mais aussi l'éducation, après le printemps érable qui a vu les étudiants manifester contre une hausse des frais de scolarité décidée par les libéraux.

La victoire des indépendantistes montre bien le désir d'alternance des Québécois à tel point que certains ont perçu le vote comme un référendum contre l'ancien Premier ministre Jean Charest, chef du Parti libéral du Québec (PLQ).

Lu sur Libération

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !