La France aurait protégé des criminels de guerre<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
La France aurait protégé
des criminels de guerre
©

Renseignement

Mediapart publie une note du général Rondot évoquant une collaboration entre la DGSE et des criminels de la guerre en ex-Yougoslavie.

La France a-t-elle gardé pour elle des informations qui auraient permis l'arrestation de criminels de guerre recherchés le Tribunal pénal international sur l'ex-Yougoslavie (TPIY) ? C'est ce que laisse entendre une enquête du site d'information Mediapart qui s'appuie sur une note extraite des carnets du général Philippe Rondot ancien de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

" Qu'il s'agisse de Mladić, de Karadžić, arrêté à Belgrade en juillet 2008, ou encore de Goran Hadžić (ancien président de la République serbe de Krajina accusé en 2004 de crimes de guerre et crimes contre l'humanité), lui aussi toujours en cavale, les communications sont constantes entre la ministre de la défense Michèle Alliot-Marie, le président Chirac, et la direction des services." écrit Mediapart (accès payant) qui ajoute "La priorité des priorités a longtemps concerné le général croate Ante Gotovina, ancien membre de la Légion étrangère. Il n'a été arrêté que le 7 décembre 2005. Quelques mois plus tôt, le général Rondot notait : « Cesser de traiter Gotovina ». Avant d'être ainsi « lâché » par la DGSE, l'homme, actuellement en jugement à La Haye pour « violations des lois et coutumes de la guerre » et crimes contre l'humanité, a joui d'une longue protection, qui s'explique par les nombreux services qu'il aurait rendus à la France."

Lu sur Mediapart

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !