Jens Weidmann, directeur de la Banque fédérale allemande et poil à gratter d’Angela Merkel<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Jens Weidmann, directeur de la Banque fédérale allemande et poil à gratter d’Angela Merkel
©

En coulisses

La chancelière s’énerverait en privé de la position ferme de Jens Weidmann concernant le rachat sur les marchés de la dette des États par la BCE.

Ça chauffe en coulisse… Le magazine allemand Der Spiegel révèle en effet que le directeur de la Bundesbank Jens Weidmann commencerait sérieusement à énerver Angela Merkel, notamment sur ses prises de position concernant le rachat sur les marchés de la dette des États, notamment de l’Espagne et de l’Italie, par la Banque centrale européenne.

Le patron de la Banque fédérale allemande, dans une interview donnée à l’hebdomadaire, se prononce une fois de plus contre la mutualisation des dettes, contre toute aide supplémentaire à la Grèce mais aussi contre tout recours à la planche à billet.

Ces prises de positions, notamment sur le rachat de la dette des États européens, s’opposent à celles de la BCE et de son président Mario Draghi. Der Spiegel titre d’ailleurs « Le gardien de la monnaie de l’Allemagne à l’encontre du sauveur de l’euro ».

Si Angela Merkel assure en public qu’elle soutient Jens Weidmann, et « qu’en tant que patron de la Bundesbank, il a autant d’influence que possible à la BCE », le Spiegel assure qu’en coulisses la situation est différente. « En privé, la chancelière Merkel a très peu de sympathie pour l’intransigeance de son ancien conseiller [Jens Weidmann]. Merkel a apparemment le sentiment que Weidmann et son équipe devraient arrêter de faire tant de remue-ménage » peut-on ainsi lire dans l’hebdomadaire allemand, rappelant que tout le monde s’attendait à ce que cet ancien conseiller économique d’Angela Merkel soit plus flexible à la tête de la banque fédérale allemande que ses prédécesseurs. Ils s’étaient bien trompés !

Lu sur Der Spiegel

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !