Blague sur les Auvergnats de Brice Hortefeux : "Je me suis laissé aller et j’en ai une honte"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Blague sur les Auvergnats de Brice Hortefeux : "Je me suis laissé aller et j’en ai une honte"
©

Rédemption

En septembre 2009, lors de l’université d’été de l’UMP, l’ex-ministre s’était fait prendre en flagrant délit de racisme. Pour sa défense, il avait affirmé avoir fait une blague sur les Auvergnats.

"Quand il y en a un ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes." Cette phrase devenue célèbre a été prononcée par Brice Hortefeux en 2009 après qu’on lui ait présenté un militant d’origine maghrébine à l’université d’été de l’UMP. Manque de chance, la scène est filmée par une équipe de la chaîne Public Sénat.

L’ancien ministre se perd alors dans des explications douteuses. Il ne parlait des Arabes, mais des Auvergnats, bien sûr !

Aujourd’hui Brice Hortefeux revient sur ce qu’il qualifie comme son "pire souvenir politique."


"Cette histoire m'a sonné. Je ne suis pas raciste. C'était une caricature de moi qui ne correspondait ni à mon tempérament ni à mes valeurs. Quand on se ramasse un boulet pareil en pleine face, c'est moralement très dur, un choc violent. Je guettais le regard de tout le monde," explique-t-il au journal Le Monde.


Trois ans plus tard, Brice Hortefeux l'admet volontiers sa défense était rocambolesque et  cette histoire d'Auvergnats était loufoque. "Le jeune homme et des amis avaient trouvé ça pour me soutenir", reconnaît-il. "Sur le moment, je ne les ai pas contredits. A vrai dire, je ne sais même pas de quoi je parlais. (…) L'atmosphère était à la blague potache, je me suis laissé aller et j'en ai eu honte."


Brice Hortefeux a été condamné en 2010 pour injures raciales, à la requête du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples. "La preuve qu'on [lui] a fait un mauvais procès", note-t-il, est qu'il a été relaxé en appel au motif qu'il ne s'adressait qu'au cercle restreint des militants qui l'entouraient. La cour d'appel n'en a pas moins qualifié ses propos d'"outrageants" et "méprisants".


Quand Brice Hortefeux dérapepar lemondefr

Lu sur Le Monde.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !