Guerre des brevets : Facebook et Yahoo font la paix

Après plusieurs mois de bataille juridique, Yahoo et Facebook ont annoncé, vendredi 6 juillet, un accord à l'amiable sur la publicité qui va mettre fin à leur différend sur les brevets."Yahoo! et Facebook ont passé un accord définitif pour lancer un partenariat publicitaire destiné à étendre leurs accords de distribution, et pour mettre fin à toutes les plaintes en cours entre les deux entreprises en relation avec les brevets", ont décalré les deux entreprises dans un communiqué commun.

L'accord permettrait notamment à Yahoo! d'ajouter un bouton "Like" dans ses publicités, selon le site d'information high-tech TechCrunch. En outre, Facebook et Yahoo! pourraient aller plus loin et "partager l'ensemble de leurs brevets sans échanger d'argent".

Depuis mars 2012, les deux géants s'affrontent à coup de plaintes et d'accusations de vol de brevets. Yahoo! affirmait être "là le premier" et à l'origine d'une partie des technologies sur lesquelles Facebook était fondé. Le réseau social ripostait en accusant  le portail internet de "violation de ses brevets". 

"Selon les termes de l'accord, qui comprend des licences croisées sur un portefeuille de brevets, les parties vont coopérer pour" mieux promouvoir et distribuer les publicités à la fois sur Yahoo! et sur Facebook, ajoute le communiqué. "Yahoo! et Facebook vont également coopérer pour amener la vaste couverture d'évènements médiatiques de Yahoo! vers les utilisateurs de Facebook, en collaborant à l'intégration du réseau social sur le site de Yahoo!", détaillent les deux groupes.

"Nous sommes heureux d'intensifier notre partenariat avec Facebook et je suis reconnaissant à Sheryl [Sandberg, directrice d'exploitation de Facebook, NDLR] et son équipe d'avoir travaillé dur avec notre équipe pour parvenir à cet accord dynamique", a déclaré Ross Levinsohn, directeur général de Yahoo! par intérim. "Le fait de combiner le contenu à valeur ajoutée et la portée de Yahoo! [...] à Facebook fournit aux annonceurs des opportunités sans égales", a-t-il conclu.