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Petits mais costauds
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Santé

Une population naine d'Équateur insensible au diabète et aux cancers pourrait ouvrir de nouvelles perspectives à la médecine

Une croissance ralentie, gage de longévité.
Le constat avait déjà été prouvé par des expériences menées sur des animaux, et il vient d'être en quelques sortes confirmé pour les humains par deux chercheurs qui ont étudié pendant plus de 20 ans une population atteinte de nanisme au Sud de l'Équateur. Certains des membres de cette communauté sont en effet porteurs du syndrome de Laron, une pathologie liée à la consanguinité qui perturbe le système hormonal de croissance et induit donc une très petite taille.

Or, les deux scientifiques ont constaté qu'aucun de ces petits hommes n'a jamais contracté ni cancer ni diabète et peu d'entre eux sont enclins aux accidents vasculaires cérébraux, à la différence des individus de taille normale de la même communauté. La déduction paraît évidente: les dysfonctionnements hormonaux protègent de certaines pathologies.

De là à imaginer que des médicaments bloquant l'activité du récepteur de l'hormone de croissance puissent prévenir des cancers et du diabète, il y a un pas que les chercheurs français ne veulent pas franchir. Le pédiatre endocrinologue Jean-Claude Carel, par exemple, met en garde contre l'administration de tels traitements à des personnes âgées, mais il reconnaît que la pertinence de l'étude menée en Équateur ouvre d'intéressantes perspectives pour mieux aborder les maladies liées au vieillissement.

Lu sur Le Temps

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