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Et si c'était l'Allemagne qui devait de l'argent à la Grèce?
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Suite dans les idées

Un ancien résistant grec pendant la Seconde Guerre mondiale a évalué à 1 000 milliards d'euros la dette de l'Allemagne nazie envers son pays.

Et si c'était les Allemands qui devaient de l'argent à la Grèce ? Manolis Glezos, une figure légendaire de la résistance grecque pendant la Seconde Guerre mondiale, a évalué à 1 000 milliards d'euros la dette de l'Allemagne nazie envers son pays.

Lors de la conférence internationale de Paris en 1946, une indemnisation de 7 milliards de dollars avait été décidée pour compenser les dommages causés par l'occupation allemande de 1941 à 1944, rappelle le site La Tribune.

Selon le résistant grec, aujourd'hui âgé de 88 ans et élu de la coalition de la gauche radicale, ces 7 milliards de dollars représentent aujourd'hui 108 milliards d'euros, si l'on prend en compte l'inflation. S'ajoute à cela le remboursement d'un prêt forcé de 3,5 milliards de dollars imposé à la Grèce occupée par l'Allemagne nazie. Ce qui rajoute à la facture 54 milliards d'euros. "Si l'on ajoute un taux de 3 % par an, on arrive à une dette de 1 000 milliards d'euros", conclut-il.

De son côté, Berlin estime que les deux pays sont aujourd'hui quittes. Le gouvernement allemand fait valoir qu'Athènes a reçu après la guerre l'équivalent de 25 milliards d'euros de machines et de matériel prélevés sur l'Allemagne nazie et surtout que les gouvernements grecs de l'après-guerre n'ont jamais vraiment réclamé ces sommes.

En Grèce, depuis le début de la crise, cette question de l'indemnisation s'est invitée dans le débat public et de nombreux partis politiques l'ont utilisé dans la campagne.

Lu sur La Tribune

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