Les banquiers suisses renoncent à leurs vacances par peur d'être arrêtés<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Les banquiers suisses renoncent à leurs vacances par peur d'être arrêtés
©

Magouilles

Adieux les destinations exotiques ! Pour un certain nombre de banquiers suisses, pas question de quitter le territoire national en raison d'un conflit avec les Etats-Unis

Partir à l’étranger pour les vacances d’été serait trop risqué pour plusieurs banquiers qui pourraient être impliqué dans le contentieux fiscal qui oppose la Suisse aux Etats-Unis et à d'autres pays. Onze banques suisses sont impliquées dans ce litige, accusées d’avoir encouragé des clients américains à frauder le fisc. Des banques comme HSBC ou le Crédit suisse ont déjà communiqué le nom d'environ 10 000 employés aux autorités américaines afin d'éviter le sort de la banque privée Wegelin, qui a sombré en janvier suite à la menace d'une inculpation, selon ses employés et avocats.

La menace est à prendre au sérieux, plusieurs banquiers suisses ayant conseillé des clients américains ont déjà été inculpés aux Etats-Unis. Certains risqueraient même l’extradition.

"Si les banquiers se rendent aux Etats-Unis, il y a un risque réel d'arrestation. Je leur conseillerais de ne pas quitter la Suisse", a déclaré Rudolf Wyss, ancien directeur adjoint du Département fédéral suisse de la justice. "S'il y a un mandat d'arrêt international, vous pourriez être arrêtés, par exemple, en France, en Italie et ensuite extradés aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.

La Suisse espère que l’élection présidentielle américaine de novembre prochain permettra de trouver un compromis sur ce litige entre les deux pays.

Pour les banquiers suisses qui souhaitent coûte que coûte partir au soleil, il leur reste la possibilité de choisir des destinations qui n’ont pas d’accord d’extradition avec les Etats-Unis comme la Tunisie par exemple. 

Lu sur The Globe and Mail

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !