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Crédit agricole: 
bye bye la Grèce ?
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Emporiki Leaks

Si le pays sort de la zone euro, la banque française envisage de se retirer ou encore de la fusionner avec d'autres banques grecques.

Imaginons que la Grèce sorte de la zone euro. Pour le Crédit Agricole, plusieurs scénarios possibles: se retirer de la Grèce, retirer sa filiale Emporiki, ou la fusionner avec d'autres banques grecques. C'est ce que rapporte le Wall Street Journal.
La crise grecque a coûté 2,4 milliards d'euros l'an dernier au groupe bancaire, propriétaire d'Emporiki depuis 2006. Crédit agricole SA s'est refusé à tout commentaire.
Selon le site du quotidien, la banque française envisagerait notamment de fondre Emporiki dans l'union de plusieurs établissement hellènes, héritant d'environ 10 % des parts de l'ensemble nouvellement formé.
Crédit agricole songerait également, toujours en cas de changement de devise de la Grèce, de rompre tous ses liens avec Emporiki, pour éviter le risque de contagion.
A l'occasion d'un entretien à l'AFP, mi-mai, le directeur général de Crédit agricole SA, Jean-Paul Chifflet avait laissé entendre que l'établissement se préparait à toutes les éventualités. Il avait également rappelé que les liens directs entre les engagements de Crédit agricole auprès d'Emporiki n'atteignaient plus que 5,2 milliards d'euros, contre 11,4 en mai 2011. Il s'agit de 600 millions d'euros en capital et de 4,6 milliards de financement.
Dans l'hypothèse d'une rupture entre la filiale et sa maison-mère, Crédit agricole abandonnerait donc vraisemblablement ces sommes, mais ne serait pas engagé par le portefeuille de prêts d'Emporiki, intégralement assumé par la filiale grecque.

Lu sur the Wall Street Journal

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