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Le harcèlement sexuel 
a été redéfini
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Vide juriridique

Le nouveau texte va être présenté ce mercredi en Conseil des ministres.

(Mise à jour le 13 juin à 08h30)


Le nouveau texte de loi rétablissant le délit de harcèlement sexuel ne convainc pas les associations, affirme ce mercredi matin Libération. "Usine à gaz", "inapplicable", "pas clair", "inutilement complexe et toujours pas conforme au droit européen"... Les critiques vont bien train. Les associations d'aide aux victimes condamnent également la légèreté des peines encourues, "moins (...) qu’un vol de portable".


Un nouveau texte de loi, rétablissant le délit de harcèlement sexuel va être présenté ce mercredi en Conseil des ministres. D'après France Inter, le texte dispose que le fait d'"imposer à une personne, de façon répétée, des gestes, propos ou tous autres actes à connotation sexuelle soit portant atteinte à sa dignité [...], soit créant pour elle un environnement intimidant, hostile ou offensant" constitue un harcèlement, puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.

Si le harcèlement s'assortit d'"ordres, de menaces, de contraintes ou de toute autre forme de pression grave [...]", l'amende pourrait s'élever à 30 000 € et deux ans d'emprisonnement. S'il s'agit d'"une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions", la sanction pourrait s'élever à trois ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende. Il s'agirait alors d'un triplement de la peine jusque là en vigueur.

Le texte pourrait être soumis au Parlement cet été, lors d'une session extraordinaire prévue du 3 juillet au 2 août.

Pour rappel, la loi punissant le harcèlement sexuel avait été abrogée par le Conseil constitutionnel a abrogé le 4 mai dernier, sur le motif que le délit n'était pas suffisamment défini.

Lu sur France Inter

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