Mohamed Merah, manipulé par les services secrets ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Faits divers
Mohamed Merah, manipulé par les services secrets ?
©

Liens

La police doute de l'existence de vidéos prouvant qu'un de ses amis était en fait un agent des services secrets français.

(Mis à jour le 13 juin à 11h45)

Les enquêteurs ont "de sérieux doutes" sur l'existence de vidéos enregistrées pendant le siège de l'appartement de Mohamed Merah et prouvant qu'il était manipulé par les services secrets français. "Merah n'avait ni téléphone portable, ni ordinateur, ni appareil photo", ont fait savoir des sources policières. "Si Merah avait été en possession d'appareils enregistreurs, ils auraient dû être saisis après sa mort lors des constatations sur place".

"Je suis innocent. Je découvre que mon meilleur ami Zouheir travaille pour les services secrets français", c'est ce que déclare Mohamed Merah dans une vidéo-testament où il se filme lui-même peu avant d'être tué par la police, selon le quotidien arabophone Echourouk. Le jeune homme qui a tué sept personnes en mars dans le sud de la France ajoute au sujet de ce "Zouheir" qui faisait selon le même journal partie de l'équipe qui tentait de négocier la reddition du jeune homme : "Tu m'as envoyé en Irak, au Pakistan et en Syrie pour aider les musulmans. Et tu te révèles finalement un criminel et un capitaine des services français. J'aurais jamais cru ça".

A l’autre bout du fil, son interlocuteur confirme à demi-mots : "Ce qui est passé, c’est arrivé, maintenant il faut que je te sauve la vie, et te sortir de cette affaire, rend toi ou tu me laisses entrer et je récupère tes armes ?"

Ces documents, détenus par l'avocate de la famille de Merah en Algérie et déjà réclamés par le parquet français, s'ils sont véridiques, relanceraient l'affaire Merah. Ce dernier aurait en effet été, à son corps défendant, une "taupe" des services français au sein des mouvements djihadistes.

Lu sur le Parisien.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !