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Le Pen veut la "neutralisation" des "racailles"... et partage une fausse information
©MATTHIEU ALEXANDRE / AFP

Violences

La présidente du Rassemblement National accuse la ministre de la Justice d'avoir "donné des ailes à la voyoucratie" et appelle à la "désarmer" et les "neutraliser". Pour justifier ses propos, Marine Le Pen a cependant partager une fausse information, corrigée par la police de Strasbourg.

Après "les insupportables scènes de guérilla urbaine qui ont eu lieu hier dans toute la France, l'heure n'est plus aux bons sentiments, aux excuses et aux politiques de la ville ruineuses : l'heure est au désarmement des racailles, à leur punition et à leur neutralisation", écrit, sur Twitter, Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, en référence aux violences qui se sont notamment produites en banlieue parisienne et à Strasbourg (Bas-Rhin).

Elle accuse également la politique carcérale mise en place depuis le confinement de la France, mi-mars par la ministre de la Justice Nicole Belloubet d'avoir "donné des ailes à la voyoucratie qui caillasse nos forces de l'ordre et pompiers dans des centaines de cités. L'Etat macronien n'a pas seulement renoncé à combattre la délinquance : il lui a offert un renfort insensé."

Mais pour appuyer ses propos, la canditate à l'élection présidentielle de 2022 a partagé avec ses "followeurs" une vidéo dans laquelle on voit plusieurs scènes d'exactions dans différentes cités populaires de France. On y voit notamment ce qui est présenté comme un commissariat de Strasbourg y être incendié à coups de coktails molotov. Mais selon les informations de France Bleu Bas-Rhin, il s'agissait de l'arrière d'un batiment attenant, lequel n'a, en fait, pas été incendié. 

La Police Nationale du département a ainsi appelé a "ne pas relayer" cette vidéo expliquant que celle-ci "n’est pas le reflet de la réalité. Aucun bâtiment de la police n’a fait l’objet de telles exactions à Strasbourg". 

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