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Allemagne : la dauphine d'Angela Merkel, Annegret Kramp-Karrenbauer, renonce à lui succéder
©Odd ANDERSEN / AFP

"AKK"

Annegret Kramp-Karrenbauer a créé la surprise en annonçant qu’elle ne briguera pas la Chancellerie lors des prochaines élections. Elle quittera bientôt la direction de la CDU.

Annegret Kramp-Karrenbauer, la dauphine d'Angela Merkel chez les conservateurs allemands, a créé la surprise en Allemagne ce lundi 10 février. Elle a annoncé qu’elle ne briguera pas la Chancellerie et qu'elle allait quitter prochainement la direction de son parti. 

Présidente depuis un peu plus d’un an seulement de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), Annegret Kramp-Karrenbauer a justifié son choix lors d’une réunion interne. Elle aurait notamment évoqué et déploré la tentation d’une frange du mouvement de coopérer avec le parti AfD.

Annegret Kramp-Karrenbauer, surnommée par ses initiales AKK, est donc la première "victime collatérale" sur le plan politique suite au séisme provoqué la semaine dernière par la décision d’élus régionaux CDU, en Thuringe, d'apporter leurs voix à celles de l’AfD, dans le cadre de l'élection de cette région. 

Cette décision a brisé un tabou en Allemagne : le refus de toute coopération avec l’extrême droite de la part des autres partis traditionnels.

Pointée du doigt depuis plusieurs jours, la présidente de l’Union chrétienne-démocrate a donc fait savoir aux membres de sa direction, réunis à huis clos, qu’elle "n’a pas pour objectif d’être candidate à la chancellerie allemande". 

Elle était considérée comme la dauphine désignée d’Angela Merkel en vue des prochaines élections législatives. Annegret Kramp-Karrenbauer a confirmé qu’elle renoncerait aussi à la présidence du parti. Annegret Kramp-Karrenbauer devrait conserver néanmoins son poste de ministre de la Défense.

Le Point

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