Alerte enlèvement : une fillette d'un an recherchée ; sa mère dit l'avoir étouffée

Mise à jour 18h30 : le corps sans vie de la fillette a été retrouvé ce dimanche

Une alerte enlèvement a été déclenchée samedi soir pour tenter de retrouver une fillete d'un an.

"Vanille, de sexe féminin, âgée de 1 an, de type métisse, mesurant 1m, yeux noirs, cheveux couleur brun foncé, courts et frisés, aurait été enlevée à Angers (Maine et Loire), 3 rue Lebas le 7 février 2020, vers 17H30. Le suspect est sa mère Stephan Nathalie, âgée de 40 ans, vêtue d'une doudoune et d'un legging, et susceptible de se déplacer en transport en commun dans l'agglomération angevine", détaille cette alerte, toujours en vigueur dimanche midi.

Sa mère a été retrouvée, a annoncé la police ce dimanche. Mais sans son enfant, ce qui inquiète les inquêteurs.  Connue pour des fragilités psychologiques, la mère a été placée en garde à vue. D'abord silencieuse face à la police, elle a ensuite indiqué plusieurs endroits à Angers où elle aurait pu avoir laissé sa fille. "Elle dit l'avoir laissée chez une amie", selon la vice-procureure d'Angers Carol Dugast, mais faute de précisions, les enquêteurs doivent faire du porte à porte.

Dans un second temps, la mère a déclaré qu’elle l’avait étouffée sa fille, selon Ouest-France, sans dire où se trouvait le corps. "Ça fait partie des déclarations qu’elle a tenues aux enquêteurs. C’est à prendre avec beaucoup de précaution vu l’état psychologique dans lequel elle se trouve", a indiqué à Ouest-France, le procureur de la République d’Angers.

Dimanche après-midi, elle devait être "examinée par un médecin pour tenter de comprendre l'état dans lequel elle se trouve", a expliqué Carol Dugast.

La petite Vanille était placée depuis un an dans une famille d'accueil, et sa mère, qui pouvait l'accueillir régulièrement, ne l'a pas remise vendredi à la référente de l'aide sociale à l'enfance. "Au moment de sa disparition, Nathalie Stephan (la mère de Vanille, ndlr) était libre de sortir avec sa fille mais elle devait en fin de journée la remettre à la référente de l'aide sociale à l'enfance", avait précisé le procureur lors d'une première conférence de presse.