L'ex-père Preynat : son procès suspendu à cause de la grève des avocats <!-- --> | Atlantico.fr
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Bernard Preynat
Bernard Preynat
©- / AFP

Reporté à demain

Le procès de l'ancien prêtre Bernard Preynat qui devait se dérouler ce lundi 13 janvier 2019 a été reporté à demain. La raison ? La grève des avocats suite à la réforme des retraites.

Un présumé coupable sur le banc de touche. L'ex-père Bernard Preynat qui comparaît cette semaine à Lyon pour des agressions pédophiles commises entre 1971 et 1991 a vu son procès reporté d'un jour. Celui-ci a été suspendu ce lundi 13 janvier 2020 à la demande de plusieurs avocats. Par ailleurs, Serge Deygas, le bâtonnier du barreau de Lyon a réclamé en personne le renvoi total de l'audience très attendue, après la lecture de l'acte d'accusation. Cette décision a été prise en raison du mouvement de grève des avocats contre la réforme des retraites. "Nous avons conscience que ce procès est très important. Néanmoins, on a considéré qu'il n'y avait pas lieu de lui donner un traitement spécial", a-t-il annoncé devant les juges, accompagné d'une dizaine d'avocats grévistes.

Le procès de Bernard Preynat durera quatre jours au lieu de cinq jours

Néanmoins, la plupart de ces derniers n'ont exigé qu'une journée de report. En effet, ils ne veulent pas faire attendre plus longtemps les victimes présumées de l'ancien prêtre. "Je propose un entre-deux: recevoir la demande de renvoi, mais seulement jusqu'à demain. En quatre jours, nous aurons le temps d'examiner tranquillement ce dossier", a ajouté Me Nadia Debbache. Une décision que la présidente Anne-Sophie Martinet a accepté et cela, jusqu'à demain matin. Les débats dureront donc quatre jours. Ce qui, selon elle, "devrait" être suffisant.

Bernard Preynat a lui aussi souhaité que "ce procès ait lieu le plus vite possible car cela fait déjà cinq ans que cette procédure a commencé" pour des faits "dont (il est) coupable", rapporte Le Figaro. "J'ai entendu la souffrance de ces personnes et je comprends très bien qu'ils désirent que ce procès débute le plus vite possible", a ainsi expliqué l'homme au tribunal.

Les parties civiles désirent la même chose que le présumé coupable : "Je suis incapable de me positionner sur le fondement de cette grève, mais il faut que les choses soient tranchées", a répondu François Devaux, victime de Preynat et cofondateur de l'association La Parole libérée à l'origine du procès Barbarin. 

A noter que le suspect encourt jusqu'à 10 ans de prison ferme pour les faits qui lui sont reprochés. 

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