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Prétendu financement libyen : le premier accusateur de Nicolas Sarkozy fait marche arrière
©PATRICK KOVARIK / POOL / AFP

Rebondissement

Baghdadi al-Mahmoudi, à l'origine des révélations sur des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, vient de déclarer aux enquêteurs qu'il n'a pas eu "de relation directe avec les faits".

Nouveau rebondissement dans le cadre de l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, en 2007. Le Journal du Dimanche rapporte que Baghdadi al-Mahmoudi, l'ancien Premier ministre libyen qui fut à l'origine des révélations a changé de version et déclaré aux enquêteurs, à Tripoli le 9 février dernier : "Je n'ai pas de relation directe avec les faits, on me les a juste rapportés". Cette déposition, versée au dossier d’instruction il n’y a que quelques semaines, prive son récit de toute valeur probante devant la justice, souligne le JDD.

L’ex-dignitaire libyen (qui a été libéré de prison la semaine dernière), qui était l’un des principaux témoins à charge de l’enquête, et avait accusé Nicolas Sarkozy en 2014, a été très évasif dans sa déposition, selon un résumé du JDD : Était-il au courant de versements à Sarkozy? " Ce n’est pas la peine de répéter cela." Connait-il les montants? "J’avais dit tout ce que je sais et tout ce qu’on m’avait rapporté."Peut-il dire si, "dans l’absolu, des fonds sont parvenus ou non à Sarkozy"? "J’avais déjà tout dit dans mon témoignage." 

"Les personnes ayant traité avec Sarkozy se trouvent chez vous. Je n'ai donc pas traité directement avec lui et je ne lui ai pas donné d'argent", aurait-il raconté aux enquêteurs français, avant d'ajouter : "Je n'ai donc pas traité avec lui directement et je ne lui ai pas donné d'argent". Il continue néanmoins à assurer qu'il existait des "sommes allouées au soutien des campagnes électorales d'États amis". Mais elles n'avaient "aucun caractère officiel" et le "poste budgétaire" dédié n'était jamais évoqué, a-t-il dit, alors qu'il avait expliqué en 2016 que les sommes avaient été "prélevées sur un poste politique" dans le budget des Affaires étrangères .

Le JDD

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