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Affaire Legay : le procureur de Nice a menti pour ne pas mettre Macron "dans l'embarras"
©Valery HACHE / AFP

Réunion des pouvoirs

Jean-Michel Prêtre avait certifié qu'il n'y avait eu "aucun contact" entre les forces de l'ordre et la manifestante de 73 ans.

C'est ce qu'on appelle faire preuve d'initiative. Visé par de nombreuses critiques pour ses déclarations contradictoires et sa gestion du dossier de l'affaire Geneviève Legay, le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre a révélé les raisons pour lesquelles il avait initialement dédouané les forces de l'ordre lors de la charge ayant entraîné les blessures de cette manifestante de 73 ans. Selon le Monde qui cite ses justifications lors de son audition demandée par le directeur des services judiciaires, il aurait tout simplement agi pour éviter de mettre Emmanuel Macron dans l'embarras avec " avec des divergences trop importantes" entre les versions. Il aurait agi de sa propre initiative.

Décrit comme "carriériste" et "influençable" par des sources citées par le Monde, Jean-Michel Prêtre certifiait qu’il n’y avait eu "aucun contact"  entre Mme Legay et un agent de sécurité, avant de changer de version quatre jours plus tard, après les révélations faites dans la presse. Jean-Michel Prêtre était pourtant présent sur place lors des faits et avait donc pu constater le refus des gendarmes de mener une charge, considérée comme "disproportionnée". Il avait par la suite accepté que les investigations sur les blessures soient confiées à la compagne du commissaire mis en cause dans l'enquête. Ces différentes polémiques avaient amené le dépaysement de l'enquête à Lyon.

Le Monde

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