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De Rugy, retraites, disparition de Steve... Macron interpellé par la foule dans les Hautes-Pyrénées
©Anne-Christine POUJOULAT / POOL / AFP

Face au peuple

Emmanuel Macron est allé à la rencontre des habitants de Bagnères-de-Bigorre (Haute-Pyrénées), en marge du Tour de France.

Après plusieurs mois difficiles, sur fond de crise des Gilets Jaunes, le président de la République Emmanuel Macron a décidé ce samedi matin de renouer avec les Français, en s'offrant un bain de foule dans les rues de Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, en marge de l'étape du jour du Tour de France.

Très sollicité, il a été interpellé sur plusieurs sujets d'actualité, de l'affaire Rugy aux violences policières. Prônant "respect", retour au "calme" et dialogue constant, le président de la République a commencé par réagir à s la démission du ministre de la Transition écologique et solidaire. "J'ai dit ce que j'avais à dire sur François de Rugy et le respect que nous nous portions et que nous nous devons. Pour le reste, la clarté sera faite dans les prochains jours et les prochaines semaines", a commencé par dire le chef de l'Etat. Avant de rappeler le principe de la présomption d'innocence : "Il faut qu'il puisse se défendre comme tout citoyen."

Sujet plus grave, la disparition à Nantes de Steve Maia Caniço, 24 ans, lors d'une intervention musclée des forces de l'ordre lors la Fête de la musique : le président s'est dit "très préoccupé par cette situation". "Il faut que l'enquête soit conduite jusqu'à son terme" mais "il ne faut pas oublier le contexte de violences dans lequel notre pays a vécu" et "le calme doit revenir dans le pays", a-t-il déclaré. De manière plus générale, il a justifié les violences policières en expliquant que "si nos policiers ont été mis dans ces situations c'est aussi parce que certains de nos concitoyens ont été très violents."

Deux jours après la présentation des préconisations du haut-commissaire Jean-Paul Delevoye sur les retraites, le président a déclaré : "Pendant plusieurs mois il doit y avoir un débat dans la société.". "Il faut déplier ce qui a été proposé, il faut concerter, car il y a des situations qui sont très différentes en fonction des secteurs", a-t-il ajouté, en parlant de "solutions qui viendraient en fin d'année ou début d'année prochaine". "Il faut qu'on fasse progressivement changer les choses, mais ça va prendre une génération pour avoir un système par répartition (...) plus juste et plus transparent", a-t-il souligné auprès d'un homme âgé, en promettant que "jamais on attentera au régime par répartition". "Ca ne touchera pas du tout les retraités actuels, ça ne touchera pas nos concitoyens à quelques années de la retraite, et après ça ira au rythme où on peut faire avancer les choses", a-t-il tenté de rassurer.

France TV Info

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