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Fusillade à Brest : la lettre surréaliste publiée sur les réseaux sociaux par le tireur présumé
©FRED TANNEAU / AFP

Enquête en cours

Le principal suspect dans la fusillade de Brest s'est suicidé. Il a blessé deux personnes lors de son passage à l'acte, dont l'imam Rachid El Jay. Il a tenté d'expliquer son geste dans une lettre manuscrite dévoilée sur les réseaux sociaux.

Jeudi après-midi, le tireur présumé de la fusillade devant une mosquée de Brest a fait deux blessés, dont l'imam controversé Rachid El Jay. 

Le principal suspect de cette fusillade a été retrouvé mort quelques heures plus tard à côté de son véhicule à Guipavas. Selon une source proche de l'enquête, il se serait tiré une balle dans la tête. 

Selon des informations de 20 Minutes et de source policière, l'homme n'était pas fiché, ni connu pour son appartenance à un mouvement d'extrême droite ou comme un islamiste radical. 

Selon des révélations du Télégramme, il avait posté une lettre manuscrite sur les réseaux sociaux. Le contenu, surréaliste, pourrait orienter l'enquête vers la piste du passage à l'acte d'un déséquilibré. Le principal suspect, Karl F., était âgé de 21 ans. Il vivait à Lyon depuis trois ans. Dans ce courrier, il raconte avoir été accosté par une camionnette noire le 18 avril, en rentrant chez lui.

 "Au moment où j’ai fermé la porte de ma voiture, la porte coulissante de la camionnette s’ouvrit et trois hommes cagoulés en sont sortis, ils m’ont forcé à rentrer dans la camionnette".

Le suspect présumé précise qu'un homme lui a "ordonner d’égorger l’imam de Brest Rachid El Jay. […] Il m’a dit qu’il fallait que je passe à l’acte entre le 15 et le 30 juin. […] Il m’a dit que si je ne le tuais pas, c’est ma mère, mon père et ma sœur qui seraient tués."

L’homme qui l’aurait menacé reçoit un coup de téléphone où s’affichait le nom d’un ancien chef de la DGSI. 

Selon l'auteur de la lettre : "Ça doit être une mafia très puissante qui se sert de moi pour tuer un de leurs ennemis". 

Il explique ensuite que ces hommes lui auraient ensuite "implanté une espèce de puce dans le bras".

"Je pense qu’ils vont me tuer quoi que je fasse, j’en sais trop. Si la presse et Internet sont au courant de cette histoire, alors j’ai peut-être une chance de m’en sortir. Je suis profondément désolé auprès des proches de Rachid El Jay, je n’avais pas le choix. J’ai écrit ce message juste avant de passer à l’acte. Après, j’essaierai de m’arracher la puce et de me cacher le plus longtemps possible".

Le message publié sur Facebook était accompagné d'une copie de sa carte d'identité. 

La lettre laisse donc penser que le tireur présumé était paranoïaque. Selon les enquêteurs, son profil ressemblerait donc à un "déséquilibré". 

L'enquête se poursuit dans le cadre de la fusillade  survenue jeudi après-midi devant la mosquée de Pontanézen. 

20 Minutes

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