Extraditions : Hong Kong maintient son projet de loi controversé malgré la manifestation de dimanche <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Extraditions : Hong Kong maintient son projet de loi controversé malgré la manifestation de dimanche
©RINGO CHIU / AFP

"Un pays, deux systèmes"

Le gouvernement de Hong Kong a annoncé ce lundi qu'il ne comptait pas retirer son projet de loi controversé qui devrait permettre des extraditions vers la Chine. Près d'un million de personnes ont défilé ce dimanche pour protester contre ce projet.

Les autorités de Hong Kong ont refusé ce lundi de retirer un projet de loi qui devrait permettre les extraditions vers la Chine. Ce texte doit permettre des extraditions vers les juridictions avec lesquelles aucun accord bilatéral n'existe, y compris la Chine continentale. 

La population s'est pourtant mobilisée massivement dimanche contre ce texte. Près d'un million de personnes étaient réunies dans les rues à Hong Kong.   

Les autorités de Hong Kong expliquent que cette loi va combler un vide juridique et permettre d'éviter que la ville ne devienne un refuge pour les criminels. 

Beaucoup redoutent une utilisation "politique" des extraditions par Pékin. 

L'examen en seconde lecture du projet de loi doit reprendre le 12 juin. 

La cheffe de l'exécutif Carrie Lam a indiqué que son gouvernement avait fait de nombreuses concessions afin d'assurer que les libertés uniques de Hong Kong soient protégées et que le texte soit conforme aux exigences internationales sur la question de protection des droits de l'homme. 

A la suite de l'accord de 1984 entre Londres et Pékin, la ville de Hong Kong bénéficie d'une semi-autonomie et de libertés qui n'existent pas en Chine continentale.  

En automne 2014, le cœur financier de Hong Kong avait été bloqué pendant plusieurs semaines par le "Mouvement des parapluies". Cette mobilisation exigeait l'élection du chef de l'exécutif au suffrage universel. 

Franceinfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !