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Violences policières : le gouvernement estime que les auteurs doivent être "sanctionnés"
©ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Justice

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a indiqué que les policiers doivent être "sanctionnés" lorsqu'ils utilisent la violence "de manière illégitime". Cette déclaration intervient après les propos du procureur de Paris. Il a indiqué que certains policiers mis en cause pour des violences lors de manifestations de Gilets jaunes seront bien jugés.

La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a indiqué sur le plateau de LCI ce vendredique les policiers devaient être "sanctionnées" lorsqu'ils utilisent la violence "de manière illégitime". 

"Pour garantir à tous les Français que le comportement de nos forces de police est en tous points exemplaire, il faut aussi que, lorsque la violence a été utilisée de manière illégitime ou de manière disproportionnée, les policiers soient bien sûrs sanctionnés. Dans notre système institutionnel, dans notre démocratie, (policiers et gendarmes) sont ceux qui ont l'autorisation d'user de la violence de manière légitime. La question qu'il faut se poser quand il y a des manifestations, des troubles importants à l'ordre public, c'est de savoir si oui ou non la manière dont a été utilisée la violence était légitime, au bon moment et au bon endroit, et si cette violence était proportionnée aux faits qui étaient commis, et c'est à ça que s'attellent les enquêtes judiciaires".

Le syndicat Alliance a indiqué que cette action revenait à "jeter en pâture" les forces de l'ordre. 

"Nos forces de l'ordre samedi après samedi ont été absolument exemplaires".

Sibeth Ndiaye a tenu à souligner que "le gouvernement a toujours été en soutien des forces de l'ordre depuis le début de la crise des Gilets jaunes".

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a noté que si les procédures judiciaires sont "plus rapides" pour les manifestants ayant commis des "exactions", c'est qu'ils sont généralement arrêtés "en flagrant délit", quand "les violences utilisées de manière illégitime par les forces de l'ordre" nécessitent "souvent des enquêtes plus longues", à partir de faits qui "ne sont pas du flagrant délit".

LCI

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