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Affaire Vincent Lambert : Edouard Philippe dénonce une "espèce de joie malsaine"
©BERTRAND GUAY / AFP

Dérangeant

Le Premier ministre était l'invité de la chaîne CNews ce matin. Il s'est confié, entre autres sur l'affaire Vincent Lambert et a déploré la réaction de l'un des avocats des parents.

Edouard Philippe était l'invité de la chaîne CNews ce matin. Il s'est notamment confié sur l'affaire Vincent Lambert et les réactions suite à la décision de la cour d'appel qui a ordonné la reprise des traitements.

Le conseil de la famille, dans une vidéo qui a été publiée sur les réseaux sociaux et a beaucoup fait réagir avait décrit la décision de la cour d'appel comme une "remontada". Le Premier ministre ce matin s'est dit "assez choqué" par une "espèce de joie malsaine". "Dans cette affaire d'une complexité et d'une difficulté humaine redoutables, j'ai été assez frappé et assez choqué par l'espèce de joie bizarre et à mon avis malsaine, des expressions, parler de 'remontada', dans ce cas...", a-t-il déclaré.

Et Edouard Philippe n'est pas le seul à déplorer cette réaction. Avant lui, Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture était l'invité de franceinfo la veille et avait exprimé le même sentiment : "J'ai été très choqué par les avocats qui dansaient, qui sautaient au plafond. 'La remontada' ? 'On a gagné' ? Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ? On parle de la vie d'un homme, on ne parle pas de je ne sais quel match de football".

Le locataire de Matignon a aussi déclaré que cette affaire était "d'une complexité et d'une difficulté humaine redoutables" et assurait la prendre avec "beaucoup de tristesse" en voyant une famille "profondément divisée". Lui-même a confié "que nous avons eu avec mon père à nous poser la question de l'arrêt des soins".

Sur la question de l'arrêt des soins et d'une possible évolution de la législation, Edouard Philippe a exprimé son désaccord. Il estime que la loi Claeys-Léonetti, "est une bonne loi rentrée en application il y a peu de temps" et serait plutôt partisan de " le temps à cette loi de produire ses effets".

Il assure toutefois comprendre "qu'il puisse y avoir des débats sur ces questions qui sont parfaitement légitimes".

BFMTV

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