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Accusé de harcèlement sexuel, Thomas Guénolé entame une procédure judiciaire à l'encontre de LFI
©Wikimedia Commons

Coup de tonnerre

Dans un communiqué, le politologue règle ses comptes avec son parti et dénonce la "dictature" de ses dirigeants.

Ce 18 avril, Thomas Guénolé, politologue proche de la France insoumise et candidat aux élections européennes, a décidé de claquer la porte du mouvement. Dans un communiqué publié ce jeudi 18 avril, il dénonce le "tempérament colérique" de Jean-Luc Mélenchon qui décide de "tout ce qui compte, en symbiose avec Sophia Chikirou". Manuel Bompard est, quant à lui, qualifié "d’homme de paille et de paratonnerre".  

Sophia Chikirou "risque objectivement une condamnation judiciaire"

Il fustige également le mouvement organisé, selon lui, comme une "dictature" et reproche le "simulacre de démocratie interne" au mouvement. Il attaque aussi Sophia Chikirou qui a été maintenue au poste de prestataire de campagnes électorales de LFI, alors que "de par sa proximité avec Jean-Luc Mélenchon", elle "risque objectivement une condamnation judiciaire".

"Les réunions internes collégiales de l’appareil du mouvement ne sont qu’une apparence. En réalité, elles sont précédées par des réunions et discussions officieuses en effectif beaucoup plus fermé où tout ce qui compte est déjà décidé. Les discussions de la réunion collégiale plus large sont ensuite cadrées et verrouillées", écrit encore le politologue. Affirmant qu'il recevait des "pressions" pour retirer sa candidature de la liste pour les européennes, mais "sans lui donner" la raison, il annonce avoir confié à son avocat, Maître Jéremy Afane-Jacquart, "de prendre toutes les mesures judiciaires nécessaires contre l’appareil central du mouvement".

La France insoumise accuse Thomas Guénolé de harcèlement sexuel

De son côté, La France insoumise affirme, dans un communiqué, que "le comité électoral a reçu un signalement d’une jeune femme dénonçant des faits pouvant s’apparenter à du harcèlement sexuel de la part de Thomas Guénolé". "Nous avons saisi la cellule de veille et de vigilance de la France insoumise. Le dossier était en cours d’instruction. Nous découvrons avec stupeur le communiqué de Thomas Guénolé qui instrumentalise des prétextes politiques pour sa défense", précise le parti.

Dans les colonnes du Figaro, Thomas Guénolé assure avoir été "informé de l’accusation il y a deux semaines". "On s’est servi de l’accusation pour me faire retirer “spontanément” ma candidature", estime-t-il. Et de conclure : "Je ne sais pas de quoi je suis accusé, car la France insoumise a refusé répétitivement de me communiquer le moindre document m’accusant précisément de quoi que ce soit".

Le Figaro

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