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Saccage des Champs-Elysées : 80 enseignes touchées, 200 personnes en garde à vue
©Zakaria ABDELKAFI / AFP

Acte 18

La maire de Paris, Anne Hidalgo, veut "des explications" et "des réponses" de la part du gouvernement et accuse "des groupes d’extrême droite qui veulent fragiliser la démocratie".

L'acte 18 des Gilets jaunes, ce samedi 16 mars, a été marqué à Paris par d'importantes violences commises notamment par des "black-blocs". Christophe Castaner, en milieu de journée et alors que les violences étaient à leur paroxysme, avait annoncé que de 7000 à 8000 manifestants étaient présents à Paris, dont "1500 ultra-violents".

Au lendemain de la manifestation, le bilan des dégâts est lourd : 80 enseignes ont été touchées, dont une vingtaine pillées ou victimes de départs d'incendie. "Il y a eu un déferlement de violence, on se remet du chaos. On tente de rassurer les salariés, et puis on pense aux habitants bien sûr", a dit à l'AFP Jean-Noël Reinhardt, président du Comité Champs-Elysées, une association de promotion qui revendique 180 adhérents, en grande partie des commerces. "Trop c'est trop. Et ce samedi était le samedi de trop !", a réagi dans un communiqué Bernard Stalter, président de CMA France, réseau national des chambres de métiers et de l'artisanat. Il demande "à être reçu avec une délégation d'artisans dès cette semaine afin de trouver ensemble les solutions qui permettront de mettre un terme à une situation devenue aussi explosive qu'inacceptable".

Suite à cette explosion de violences, 200 personnes ont été placées en garde à vue à Paris, a indiqué le parquet de Paris dimanche matin. 

Dans un entretien au Parisien, la maire de Paris, Anne Hidalgo, se dit "extrêmement choquée par ces violences. J’ai assisté à des scènes incroyables, j’ai vu le nombre de boutiques dévastées... Ce qui s’est passé est d’une violence inouïe. Je pense aux forces de l’ordre, aux pompiers, aux citoyens."

"Mon sentiment, c’est qu’on devrait (...) être capable de maîtriser une situation comme celle que nous venons de vivre. Donc encore une fois, j’attends des explications", dit-elle, en accusant "des groupes d’extrême droite qui veulent fragiliser la démocratie et des groupes de pilleurs."

"Nous sommes au cœur d’une crise sociale et politique majeure. Ces fractures ne peuvent pas durer. On ne peut plus continuer comme ça !"

Le Parisien

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