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Grand débat : 9 Français sur 10 refusent de participer aux conférences citoyennes
©LUDOVIC MARIN / AFP

Flop

Ces réunions doivent fonctionner avec des citoyens tirés au sort. Mais les personnes intéressées sont rares.

Les organisateurs des 18 conférences citoyennes qui ont commencé ce vendredi soir en relais-conclusion du grand débat, et se poursuivront ce samedi 16, puis les vendredi 22 et samedi 23 mars, ont un problème : ils peinent à attirer des personnes intéressées. 

Une conférence, avec des citoyens tirés au sort, est prévue dans chaque région : sous forme de tables rondes, elles durent environ une journée et demie et ont pour objectif de synthétiser les remontées du grand débat et de les transformer en propositions concrètes.

Dans l'optique de ces tables-rondes, 75 000 Français ont reçu ces dernières semaines ce SMS : "Bonjour, votre numéro a été tiré au sort dans le cadre du grand débat national pour participer à une conférence citoyenne régionale. Pour participer, envoyez OUI ou NON." Les destinataires de ces messages sont "des citoyens représentatifs de la diversité sociologique de chaque région", selon les organisateurs. C'est l'institut Harris Interactive qui est chargé de trouver les participants. Ce qui est loin d'être simple. En moyenne 9 citoyens tirés au sort sur 10 refusent: la plupart du temps, ils ne sont pas intéressés par ce "grand débat". Conséquence, alors que 100 personnes devaient participer à chaque conférence régionale, seuls 50 à 70 citoyens seront présents. Et encore : Harris Interactive craint des désistements de dernière minute et continuera d'appeler des Français tirés au sort jusqu'à ce jeudi soir.

Selon Le Point, "ces derniers jours, certains en haut lieu ont même envisagé une compensation financière mais l'idée, surprenante, a finalement été balayée".

BFM TV

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