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Rachid Nekkaz a été interpellé à Genève devant l'hôpital du président Abdelaziz Bouteflika
©Fabrice COFFRINI / AFP

Etat de santé

Le candidat à l'élection présidentielle algérienne, Rachid Nekkaz, a été interpellé alors qu'il essayait de pénétrer dans l'hôpital de Genève. Il voulait s'assurer de l'état de santé du président Abdelaziz Bouteflika.

L'opposant algérien Rachid Nekkaz a été interpellé vendredi 8 mars par les forces de l'ordre alors qu'il se trouvait à l'intérieur de l'hôpital de Genève. C'est dans cet établissement hospitalier qu'est soigné actuellement le président Abdelaziz Bouteflika. Rachid Nekkaz souhaitait voir si Abdelaziz Bouteflika "va bien".  

La porte-parole de la police genevoise s'est exprimée sur cet incident : 

"Je vous confirme l'interpellation de M. Nekkaz qui est actuellement auditionné dans les locaux de la police puisqu'il fait l'objet d'une plainte pour violation de domicile".

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est diminué après les séquelles d'un AVC survenu en 2013. Il est actuellement soigné en Suisse. 

Rachid Nekkaz est candidat à l'élection présidentielle en Algérie. 

Selon des informations du Matin, Rachid Nekkaz a lancé un Facebook live afin de parler à ses compatriotes. Des centaines de personnes, alertées par les réseaux sociaux, sont alors venues devant l'hôpital de Genève, de même que la presse arabe, saoudienne, française et suisse. Rachid Nekkaz aurait ensuite tenté d'entrer. Il a été arrêté par les autorités. La police l'aurait plaqué contre un mur et menotté. Des policiers lourdement armés ont ensuite bloqué le passage pour empêcher les autres manifestants de pénétrer dans l'hôpital.

L'homme d'affaires Rachid Nekkaz avait également effectué une visite en France cette semaine, ce jeudi. Il s'est exprimé devant une centaine de personnes sur la place de la basilique Saint-Denis avant de se rendre sur les Champs-Elysées. Il a immortalisé ce moment sur Facebook. 

Rachid Nekkaz a présenté son "cousin" comme candidat officiel devant le Conseil constitutionnel. Il a expliqué avoir été "empêché d’être candidat" en son nom, en raison d’une révision constitutionnelle datant de 2016. Une nouvelle disposition oblige chaque candidat à être résident unique du pays depuis au moins dix ans.

Rachid Nekkaz saura le 13 mars prochain si le Conseil constitutionnel valide sa candidature. Il s'était confié à la rédaction du Parisien sur ses intentions et ses plans : 

"Si mon cousin est élu, on créera immédiatement le poste de vice-président par voix parlementaire, fonction que j’occuperai. Et le président-élu démissionnera aussitôt. Je prendrai alors automatiquement le poste de président".

Rachiad Nekkaz est un habitué des coups médiatiques. Il avait été candidat à la présidentielle de 2007 en France et avait présenté 13 parrainages sur les 500 nécessaires. Il est connu également pour avoir payé les amendes de femmes condamnées pour port du voile intégral. 

Le Matin

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