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Soutien politique unanime à Richard Ferrand après la tentative d'incendie de sa maison
©LUDOVIC MARIN / AFP

Honteux

L'ensemble du monde politique a condamné la tentative d'incendie dont a fait l'objet le domicile breton du président de l'Assemblée nationale.

Le président LaREM de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a été victime d'une tentative d'incendie "volontaire" à son domicile privé situé à Motreff, dans le Finistère, le vendredi 8 février.  "Alors que le président de l'Assemblée nationale assistait ce jour à Rennes, aux côtés du premier ministre, à la signature du pacte d'accessibilité et du contrat d'action publique pour la Région Bretagne, un voisin constatait que son domicile situé à Motreff, dans sa circonscription du Finistère, avait fait l'objet d'un incendie volontaire", a indiqué un communiqué de l'Assemblée nationale. Ce communiqué précise que l'origine criminelle de l'incendie ne fait guère de doute, "la gendarmerie nationale ayant découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique, et une torche artisanale imbibée de carburant".

"Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations", a tweeté Richard Ferrand en postant deux photos sur lesquelles on peut notamment voir une porte incendiée.

Depuis, les marques de soutien ont abondé, de l'ensemble du sprectre politique. "En démocratie, la colère est légitime, on peut parler fort, les désaccords sont sains mais on ne les règle pas par la violence. J’exprime ma solidarité avec le Président de l’Assemblée Nationale", a tweeté Adrien Quatennens, député La France insoumise du Nord. Son leader, Jean-Luc Mélenchon, a de son côté adressé à Richard Ferrand "un message personnel de solidarité dans l'épreuve qu'il a vécue". 

"La violence est une impasse. La discorde et la polémique permanentes menacent la démocratie et la paix civile", a dénoncé sur Twitter Benoît Hamon, tandis qu'Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, qui écrit la phrase faussement attribuée à Voltaire : "Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire." L'écologiste Yannick Jadot, a lui regretté l'"insupportable spirale de la violence qui sape les fondements de la démocratie". "Il nous faut impérativement retrouver le chemin du dialogue et de l’intelligence collective, s’attaquer ensemble aux fractures qui minent notre vivre ensemble", a-t-il plaidé.

A droite, Xavier Bertrand a écrit que "rien ne peut justifier la violence, les intimidations, les dégradations vis-à-vis de ceux qui exercent des mandats publics", tandis que Laurent Wauquiez, parlant d'un acte "honteux et consternant", a déclaré : "Rien ne justifie les menaces et les violences contre les représentants de notre Nation". 

Je condamne avec la plus grande fermeté l'incendie criminel du domicile breton du Président de l'Assemblée Nationale. Dans notre démocratie, aucun motif ne peut justifier un acte d'une telle gravité", a tweeté le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan. "Le Rassemblement National et moi-même condamnons ces faits avec la plus grande vigueur et exprimons évidemment notre soutien total au Président de l’Assemblée Nationale face à cette agression", a aussi tweeté Marine Le Pen.

Richard Ferrand, qui est président de l’Assemblée nationale depuis le 12 septembre 2018, annonce qu’il a déposé plainte.

Lu dans Le Monde

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