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Gilets jaunes : une vingtaine de journalistes va porter plainte pour violences policières
©Zakaria ABDELKAFI / AFP

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Les témoignages "sont trop nombreux, les méfaits trop répétés, les blessures trop vives", dénonce l'avocat des journalistes.

Plusieurs journalistes ont témoigné, lors des manifestations du 8 décembre, avoir été victimes de violences des forces de l'ordre. Dans Le Monde, on a ce jour-là pu lire qu'un "groupe de photographes, à genoux pour se protéger et clairement identifiable, a été pris pour cible. Un photographe indépendant a notamment été touché à l’épaule. Plus tôt, face au drugstore Publicis, un autre photographe avait été touché à l'aine par un flashball." Sur Twitter, un journaliste du site Explicite JA, Paul Conge, a dit avoir reçu une grenade désencerclante à mi-cuisse tandis que Boris Kharlamoff, de l'agence A2PRL, a témoigné avoir reçu un tir de flashball malgré son "brassard presse en évidence". Yann Foreix, journaliste au Parisien, a été touché à la nuque par un tir de flashball.

Suite à ces évènements, une vingtaine de journalistes ont annoncé vendredi soir leur intention de porter plainte avec constitution de partie civile, annonce Libération. Dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur, au préfet de police et au procureur de Paris, leur avocat, Me Jérémie Assous, écrit que "ces témoignages provenant de tous les points du territoire national sont trop nombreux, les méfaits trop répétés, les blessures trop vives pour que puissent être opposés les excuses que l'action fournit habituellement aux autorités chargées de l'ordre public tels "le contexte violent" et "l'absence totale d'organisation" des récentes manifestations".

L'avocat demande aux autorités d'user de leur pouvoir "pour que l'ensemble des faits dénoncés cessent et ne se répètent pas afin que soient garantie la sécurité des personnes qui oeuvrent pour la liberté de la presse". ,

"Il vous revient d'ordonner à vos policiers de cesser de confisquer le matériel indispensable à l'exercice de leurs fonctions dans ces manifestations (casques, lunettes de protection, masques à gaz, etc.)", poursuit-il.

Lu dans Libération

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