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Christophe Castaner invite les journalistes victimes de violences policières à porter plainte
©FRANCOIS GUILLOT / AFP

En direct de Beauvau

De nombreux journalistes ont été victimes de violences policières dans leur couverture des manifestations gilets jaunes rapportent les syndicats.

Dans un communiqué, Christophe Castaner a invité les journalistes victimes de violences policières pendant la couverture des manifestations et des mobilisations des gilets jaunes à porter plainte. Le ministre de l'Intérieur a été interpellé par des syndicats de journalistes qui dénoncent des "dérapages inadmissibles" lors des manifestations.

"Si des journalistes ont eu à souffrir de l'emploi de la force par des unités de police ou de gendarmerie, il invite ceux-ci à déposer plainte au plus vite ou à procéder à un signalement sur la plateforme internet de l'inspection générale de la police nationale", a expliqué Christophe Castaner. Il ajoute que "Ces plaintes et signalements seront traités avec la plus grande célérité".

Dans un communiqué commun, quatre syndicats de journalistes, le SNJ, le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes et le SGJ-FO, ont déploré les "nombreux blessés parmi les journalistes de terrain, reporters et photographes" qui couvraient les manifestations des gilets jaunes samedi et condamné "les dérapages inadmissibles des forces de police, notamment à Paris".

Les organisations syndicales demandent "des explications de la préfecture de police, du ministère de l'Intérieur et du gouvernement sur les consignes qui ont été données pour en arriver à cette situation".

Le ministre de l'Intérieur a précisé "qu'aucune consigne n'a été adressée aux forces de l'ordre qui aurait eu pour effet de limiter l'exercice de la liberté de la presse" et a rappelé son attachement "à la liberté d'informer". Il a également souligné "la nécessité pour les journalistes de pouvoir attester de leur profession et d'être suffisamment identifiables lors d'événements tels que ceux qui se sont déroulés". Il a également appuyé sur le fait qu'a été demandé aux forces de l'ordre de "prévoir l'accueil systématique des journalistes le souhaitant à l'arrière des dispositifs afin de les protéger".  

Le locataire de la place Beauvau relève en outre qu'il a été demandé "aux forces mobilisées dans les manifestations de prévoir l'accueil systématique des journalistes le souhaitant à l'arrière des dispositifs, afin de les protéger", en cas de violences de la part des manifestants.

Lu sur Ouest France²

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