L'arme fatale
Manifestation gilets jaunes : les forces de l'ordre avaient-elles une botte secrète ?
Le journal Marianne explique que les forces de l'ordre disposaient samedi d'une arme ultime qui n'aurait été utilisée qu'en cas de dernier recours. L'information a été démentie par les autorités.
Mise à jour : Les autorités ont démenti l'existence d'une "arme secrète dans les blindés qui ont été déployés ce samedi à Paris.
Selon les informations du journal Marianne, la gendarmerie avait équipé certains de ses blindés déployés lors des manifestations de samedi d'une réserve de "liquide incapacitant". Un dispositif radical qui n'aurait pu être utilisé qu'en cas de "dernier recours" explique l'hebdomadaire. La pulvérisation de ce liquide aurait pu "neutraliser" une foule sur une surface de plusieurs terrains de football. Une "source haut placée" de la police confie à Marianne "Heureusement qu'on en est pas arrivé là".
Un dispositif qui aurait pu être actionné sur décision de "l'autorité politique". Interrogé par le journal, la préfecture de police renvoie au ministère de l'Intérieur.
Le ministère de l'Intérieur, interrogé par Franceinfo a démenti l'existence d'une telle arme. Le ministère explique que les blindés "ont plusieurs capacités" mais pas celle que prête l'hebdomadaire. La confusion pourrait venir de la présence d'un diffuseur lacrymogène "plus puissant que les grenades" dont les blindés n'ont pas fait usage samedi.
Un dispositif et un renvoi qui illustre bien le divorce qu'il y a eu entre la préfecture de police et place Beauvau. L'intérieur a pris les choses en main sous la houlette de Christophe Castaner et Laurent Nuñez au détriment de la préfecture où le préfet Michel Delpuech a grincé des dents plusieurs fois quant à la mise en place d'un dispositif mobile et décentralisé, contraire aux dispositifs antérieurs. Mais face à l'efficacité de ce dernier, les tensions selon Marianne se sont apaisées.
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