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Taxes, APL, 80km/h... Emmanuel Macron admet avoir fait des "conneries"
©PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP

Mea culpa

Le président a reçu des élus, vendredi, qui lui ont dit leur quatre vérités.

Accusé d'être déconnecté des réalités de nombreux Français, le président de la République, Emmanuel Macron, a décidé de recevoir vendredi à l'Elysée une quinzaine de maires et d’élus des Yvelines, membres de l’association « Génération terrain », pour une discussion à bâtons rompus sur la fracture entre lui et le peuple. 

Le Parisien décrit un président "prenant des notes, ne décrochant pas une fois son téléphone, et tordant parfois le nez", comme lorsqu'un élu lui a lancé que les gens veulent voir sa tête "au bout d'une pique". "Des choses ont été dites, parfois pas très agréables, car l’exaspération de bon nombre de Français à son endroit est vraiment très forte", raconte au Parisien Arnaud Péricard, maire Les Républicains de Saint-Germain-en-Laye et cofondateur du collectif.

Le président a reconnu devant eux que plusieurs "conneries" ont été faites ces derniers mois, dont la suppression des 5 euros d'APL ou la limitation à 80 km/h sur les routes. "Il y a trop d'impôts, trop de taxes, trop de fiscalité dans ce pays !", a-t-il dit, toujours selon le journal. Il a aussi, de son côté, été honnête en critiquant certains de ses collaborateurs: "Vous n’imaginez pas comme je ne suis pas aidé…" a-t-il admis.

Karl Olive, maire républicain de Poissy à l'initiative de la rencontre, interrogé ce dimanche matin sur BFMTV, a déclaré : "le président a entendu. Je pense qu'il a compris qu'il y avait de la maladresse de sa part, une rupture avec le terrain, qu'il n'est plus le candidat avec de l'empathie mais devenu le président suffisant, qu'il fallait que ça change."

Selon Le JDD, Emmanuel Macron aurait livré devant son cabinet, jeudi - donc avant sa rencontre avec les élus - une étonnante analyse de la crise actuelle : "Le vrai problème, c'est quand les gens sont indifférents. Quand il y a de la haine, c'est qu'il y a aussi une demande d'amour", aurait-il dit. 

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