"Gilets jaunes" : ce qu'a dit Macron ce mardi<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron
Emmanuel Macron
©EMMANUEL DUNAND / AFP

Déminage

Le président de la République s'est exprimé, ce mardi 27 novembre, en réaction au mouvement de contestation à la politique du gouvernement.

L'exécutif met de l'eau dans son vin. Ce mardi 27 novembre, alors que Benjamin Griveaux avait affirmé que le gouvernement ne recevrait pas les représentants des "gilets jaunes" "en l'état", Emmanuel Macron, au cours d'une allocution, a finalement affirmé que François de Rugy, ministre de l'Écologie, recevra des membres du mouvement, cet après-midi.

Le chef de l'État a également ouvert la voie à une modulation des taxes sur les carburants en fonction des prix du pétrole, sans toutefois évoquer aucun mécanisme précis, seulement un rendez-vous tous les trimestres pour s'adapter aux prix du pétrole. "Les solutions viendront de la base", a-t-il déclaré, ajoutant souhaiter "construire une méthode pour rendre plus intelligente cette taxe aujourd'hui un peu aveugle". Emmanuel Macron a également promis "un accompagnement social dans cette transition", précisant que "les solutions ne seront pas les mêmes à la campagne et dans les métropoles". 

Sur le plan technique, le président a confirmé la fermeture des quatre centrales à charbon en France et a mis en avant deux nouvelles sources d'énergie : la géothermie et la méthanisation. Il a en outre fixé à 2030 un triplement de la production d'électricité via l'éolien terrestre et une multiplication par cinq du photovoltaïque, et a confirmé l'ouverture du premier parc éolien en mer pendant le quinquennat et le lancement de quatre appels d'offres en ce sens.

Pour ce qui est du nucléaire, celui-ci "nous permet d'avoir énergie décarbonnée et à bas coût", a rappelé le locataire de l'Élysée, annonçant que la part du nucléaire passera de 75 à 50% d'ici à 2035 et que 14 réacteurs de 900 mégawatt seront arrêtés en 2035, dont les deux de Fessenheim, arrêtés à l'été 2020. 

"Les habitués de la politique attendent de moi une esquive. Mais c'est précisément parce que nous avons toujours agi comme ça, que nous ne pouvons pas le faire. On ne change pas de cap", a encore affirmé Emmanuel Macron, qui aussi revenu sur le mouvement des "gilets jaunes" : "Je ne confonds pas les casseurs avec des concitoyens qui veulent faire passer un message", a-t-il dit. 

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