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Gérald Darmanin explique sa phrase sur les "repas à 200 euros"
©LUDOVIC MARIN / AFP

Sans le vin

Le ministre de l'Action et des Comptes publics dit avoir voulu dénoncer, et non revendiquer, la déconnexion des élites avec le peuple.

Des restaurants à 200 euros ? Gérald Darmanin est au coeur d'une polémique depuis le jeudi 22 novembre : il est accusé d'être un symbole de la déconnexion entre le gouvernement et les Français, à cause d'une phrase prononcée devant un parterre de PDG de grandes sociétés. Le ministre de l’action et des comptes publics leur a dit : "Nous devons tous intégrer et pas seulement expliquer, mais entendre et comprendre, ce que c’est de vivre avec 950 euros par mois quand les additions dans les restaurants parisiens tournent autour de 200 euros lorsque vous invitez quelqu’un et que vous ne prenez pas de vin."

Pour ses détracteurs, le ministre montrait-là sa méconnaissance des prix pratiqués dans les restaurants classiques. Or, ce dimanche, il a expliqué lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI que la phrase a été mal comprise, et qu'il fallait justement comprendre qu'il dénonçait le fait que certains ne connaissent que ce type de restaurants. Rejetant toute "maladresse", il a expliqué mettre "des mots sur les choses. Peut-être que là pour le coup ce n'est pas technocrate. Je ne prends pas des ellipses, des pudeurs de gazelle comme l'aurait dit un candidat à la présidentielle, je ne fais pas des euphémismes pour dire qu'il y a de la pauvreté."


"Il y a des gens en France qui touchent 900, 800, 700 euros [par mois] et qui voient la différence profonde qu'il y a désormais entre eux, le peuple, et les élites, et pas simplement les hommes politiques", a déclaré Gérald Darmanin. "J'ai dit qu'il y avait des choses qui relevaient du scandale et qu'il y avait une frustration très profonde entre ceux qui bossaient, ceux qui avaient du mal à s'en sortir et le fait effectivement qu'un certain nombre de personnes vivent dans un monde déconnecté et prennent des décisions qui peuvent apparaître déconnectées", a poursuivi le ministre, qui a rappelé que sa mère "est toujours femme de ménage".

"Maintenant, si ça choque de dire qu'il y a effectivement des restaurants où il y a (des additions à) 200 euros pour deux personnes ; la réalité vous choque, bienvenue au club", a-t-il conclu. A bon entendeur.

Lu dans Le JDD

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