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Alexandre Benalla accuse plusieurs représentants de l'Etat de la fuite organisée ayant entraîné sa chute
©BERTRAND GUAY / AFP

Contre-attaque

Dans le cadre de son audition devant les juges, l'ancien chargé de mission à l'Elysée a ciblé trois individus. Ces personnes seraient, selon Alexandre Benalla, à l'origine de la fuite provoquant le scandale duant l'été dernier.

Selon des informations du JDD, Alexandre Benalla aurait tenté de riposter lors son audition devant les juges. L'ex-chargé de mission à l'Elysée aurait ciblé directement plusieurs personnes. 

Alexandre Benalla semble convaincu que des individus sont à l'origine de sa descente aux enfers. 
D'après des précisions du JDD, Alexandre Benalla a été interrogé le 5 octobre à Paris par les juges Carine Rosso, Aïda Traore et Emmanuelle Gendre. 
Dans ses déclarations, révélées par Le Monde, Alexandre Benalla désigne plusieurs cibles impliquées selon lui dans les suites données aux incidents du 1er mai, place de la Contrescarpe à Paris. 
Alexandre Benalla avait été filmé en train d'interpeller violemment un couple de manifestants alors qu'il portait un équipement des forces de l'ordre. Six semaines plus tard, Le Monde relate l'incident et dévoile une vidéo accablante. Une enquête est alors ouverte. Alexandre Benalla sera ensuite mis en examen pour "violences volontaires".
Alexandre Benalla estimerait donc que si l'affaire a éclaté, c'est parce qu'il y a eu une fuite organisée volontairement. Il a notamment visé sans le nommer "un haut-fonctionnaire du ministère de l'intérieur au grade d'inspecteur général" auquel il reproche d'avoir alerté un journal, alors qu'il "aurait dû saisir le parquet en vue de l'ouverture d'une enquête préliminaire". 
Lors de son audition, l'ancien chargé de mission de l'Elysée a également pointé du doigt le directeur de l'ordre public et de la circulation (DOPC) à la préfecture de police de Paris, Alain Gibelin. Ce dernier avait expliqué aux enquêteurs qu'il ignorait la présence du collaborateur de l'Elysée au sein du dispositif policier dans le cadre de la manifestation du 1er mai. Pour Alexandre Benalla, "ces déclarations sont mensongères. Il y a bien eu un déjeuner avec le général Eric Bio Farina [commandant militaire de l'Elysée] où il m'a dit "tu viens toujours le 1er mai?" (...) Il était parfaitement au courant". 
Questionné sur l'éventuel piratage par l'Elysée de son téléphone mobile pour en faire disparaître à distance des messages, Alexandre Benalla aurait précisé : "Le seul à même de vous répondre c'est le général Bio Farina". 
Alexandre Benalla a estimé que son action aurait pu être saluée en réalité si "l'affaire" avait été révélée dès le mois de mai et non durant l'été : "Si cette affaire était sortie à ce moment-là, il n'y aurait jamais eu d'affaire Benalla (...) A ce moment-là, j'aurais eu une médaille."
Lu sur le JDD

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