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Perquisitions à la France insoumise Edouard Philippe se dit "choqué" par la violence des images
©ERIC FEFERBERG / AFP

Enquêtes

Les vidéos des parlementaires LFI s'en prenant à des magistrats et policiers lors de la perquisition au siège de LFI a fait réagir le Premier ministre lors des questions au gouvernement ce 17 octobre.

Interpellé par Alexis Corbière lors des questions au gouvernement, Edouard Philippe, que le député de la France Insoumise questionnait sur le dispositif jugeait "disproportionné" et qu'aucune organisation politique n'avait jamais subie lui a répondu sèchement. Il a encore nié toute responsabilité de l'exécutif. 

"J'ai vu des images dont je dois dire qu'elles m'ont choqué. Et vous voyez M. le député, je ne me départis jamais d'une forme de mesure quand je m'exprime, et je peux comprendre peut-être que dans le feu de l'action, les mots dépassent la pensée. Peut-être ! Même si quand on est un responsable politique, il est toujours mieux de maîtriser en toute circonstance... mais je peux le comprendre ! Mais Monsieur le député les images que j'ai vues étaient d'une très grande violence à l'égard de fonctionnaires de police qui exerceaint leur mission. D'une très grande violence à l'égard d'une procédure qui ne relève pas du gouvernement. Et je ne crois pas M. le député que nous gagnons quoi que ce soit à remettre en cause l'indépendance de la Justice. S'agissant des procédures qui pourraient ou qui ont pu, dans le passé, être engagées, j'ai le souvenir contrairement à ce que vous indiquez que des procédures ont déjà pu être mises en oeuvre contre des formations politiques, j'en ai un souvenir assez net coryez-moi. Et je pense que sur les bancs de cette assemblée, il y a beaucoup de gens qui s'en souviennent aussi : des perquisitions dans des formations politiques, c'est déjà arrivé. Des mises en cause de personnalités qui ont un rôle politique, où qui ont eu un rôle politique, c'est déjà arrivé, et ce n'est jamais agréable. Mais j'observe, M. le député, que tous ceux qui ont été mis en cause et qui parfois ont vu leur honneur remis en cause, tous ceux-là me semble-t-il on systématiquement gardé à l'égard des forces de police et de l'institution judiciaire un très grand calme."

Applaudi par sa majorité, le Premier ministre a été interrompu par les cris des députés LFI, notamment ceux de Jean-Luc Mélenchon qui lui déclarait : "vous me cherchez!" ou encore "ce n'est pas fini!"

Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon est visé par deux enquêtes préliminaires sur des emplois présumés fictifs de parlementaires européens de son mouvement et pour des anomalies dans ses comptes de campagne. 

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