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IVG : l'archevêque de Paris s'insurge contre la possible suppression de la clause de conscience des médecins
©LUDOVIC MARIN / AFP

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Monseigneur Michel Aupetit juge "terrible" la proposition de loi déposée par des sénateurs socialistes pour empêcher les médecins de refuser de pratiquer l'IVG.

L'archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit dénonce dans une interview au Parisien la proposition de loi déposée par des sénateurs socialistes pour supprimer la clause de conscience, qui permet aux médecins de refuser de pratiquer l'interruption volontaire de grossesse (IVG).

"L’objection de conscience fait partie du droit médical et elle est intouchable", estime-t-il, alors que des sénateurs PS ont déposé vendredi une proposition de loi pour la supprimer. Ces sénateurs expliquent que cette clause "est aujourd'hui le symbole d'un pouvoir médical qui s'arroge le droit de contester la loi et continue de se mobiliser pour contrôler le corps des femmes".

"Une société qui l’annihile, ça s’appelle une dictature. Ce droit doit être absolument préservé, je peux vous dire que les médecins vont réagir durement si on y touche", estime quant à lui l'archevêque. "C'est terrible. Cela signifie qu'on entre dans une forme de dictature qui dit : Vous n'avez pas le droit de penser, votre conscience doit être éteinte", insiste l'homme d'Eglise. 

Le prélat apporte dans cet entretien son soutien au président du syndicat national des gynécologues qui avait récemment assimilé l’IVG à un homicide. "Je le soutiens dans son expression. Est-ce qu’un médecin peut encore s’exprimer librement ? Le médecin est libre, c’est capital. Cela s’appelle la relation médecin-malade. Sinon, c’est une prestation de service."

Lu dans Le Parisien

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