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Pour cause d'embouteillage, l'accès au sommet du Mont Blanc est restreint
©JEFF PACHOUD / AFP

Surfréquentation

Le toit de l'Europe attire un nombre trop important de touristes, ce qui engendre des risques pour leur sécurité.

Si vous pensiez grimper au sommet du Mont Blanc cette semaine, il va falloir reviser vos plans. Le préfet de Haute-Savoie a pris vendredi un arrêté restreignant pour huit jours l'accès au sommet du point culminant de la France par l'itinéraire classique de l'Aiguille du Goûter, en raison de sa surfréquentation. 

Cette décision est prise en raison du "dépassement récurrent et significatif de la capacité d'accueil du refuge du Goûter" et "des risques graves d'atteinte à l'ordre public", en termes de sécurité, de salubrité et de tranquillité, "induits par cette surfréquentation", explique la préfecture dans un communiqué. 

Concrètement, "l'accès au sommet du Mont-Blanc via cet itinéraire, au-delà du Glacier de Tête-Rousse, n'est autorisé qu'aux seules personnes justifiant d'une réservation au refuge du Goûter, pour s'assurer qu'ils disposent bien d'une solution d'hébergement nocturne dûment identifiée sur l'itinéraire."

Bien entendu, la préfecture précise que "l'application de cet arrêté ne fait pas obstacle à l'accueil au refuge du Goûter de personnes se présentant sans réservation dans un état de détresse, justifiant un accueil au titre du principe de solidarité en montagne", précise-t-elle.

Cette précaution est loin d'être anodine, face à l'augmentation de la mortalité sur cette montagne. L'été dernier, 14 personnes sont mortes (et deux sont depuis portées disparues) sur les voies d'accès au Mont-Blanc, contre 9 décès en 2016.

Lu dans Le Midi Libre

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